Principat
- Nom masculin singulier
Définition
- dignité de prince
- en histoire, régime monarchique des deux premiers siècles de l'Empire romain
"principat" dans l'encyclopédie
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FLAVIENNE DYNASTIE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 108 mots
Le principat cessant ainsi d’être entouré du prestige d’une haute naissance, il devient nécessaire de lui donner une forme légitime et permanente. Les résultats sont multiples : un système complexe et formel de titres remplace l’utilisation de leur nom pour désigner les empereurs julio-claudiens ; l'accent est mis sur les prérogatives inhérentes au principat (comme le pouvoir censorial) ; et tentative est faite de donner au césarisme un caractère héréditaire, soit par filiation naturelle, soit par adoption.
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QUESTEUR
- Écrit par Jean-Pierre MARTIN
- 1 364 mots
De deux, leur nombre passa à quatre, à huit, à vingt sous Sylla, à quarante sous César, avant de revenir à vingt au début du principat. Leurs fonctions étaient avant tout financières ; élus par les comices tributes, deux d'entre eux (les questeurs urbains) possédaient les clés du trésor de l'État, dit « de Saturne », autorisaient les dépenses et recevaient tributum et contributions de guerre ; les autres avaient la charge des caisses des armées consulaires et intervenaient dans la perception des impôts en Italie ; ils n'avaient aucune juridiction.
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CÉSARISME
- Écrit par Yann LE BOHEC
- 4 173 mots
Quel qu'ait été le visage du régime impérial, principat ou dominat, celui-ci fut dès l'origine une monarchie, et il le resta.
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COMICES CENTURIATES
- Écrit par Jean-Pierre MARTIN
- 2 122 mots
Avec le principat, le pouvoir des comices s'efface, malgré certaines apparences conservées jusqu'à Nerva.
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BOHÉMOND Ier (1057 env.-1111) prince d'Antioche (1098-1111)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 422 mots
Le principat de Bohémond est moins brillant que la conquête d'Antioche. Prisonnier des Turcs (1100-1103), il est dépossédé par ceux-ci des régions orientales et il cède le port de Lattaquieh aux Byzantins ; il doit gagner l'Europe occidentale à la fin de 1104 pour y quémander des renforts qu'il ne peut obtenir. En 1107, il attaque à nouveau Byzance en Épire ; vaincu alors qu'il assiège sans succès Durazzo, il doit reconnaître la souveraineté byzantine sur Antioche.