Qagan
- Nom masculin singulier
Définition
- grand khan des confédérations des tribus mongoles
Synonyme
- qagan
"qagan" dans l'encyclopédie
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ORKHON
- Écrit par Robert MANTRAN
- 709 mots
Ces inscriptions, datant de 732 et 735, constituent quelques-uns des premiers témoignages importants de la langue turque ; écrites en caractères runiques, elles donnent des informations sur l'histoire et la civilisation des Tujue, notamment sous le règne de Bilghè-Qagan. Il existe aussi d'autres inscriptions analogues dans les vallées de l'Ienisseï, de la Lena, du Talas, de l'Ongin et du Zhu.
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TURCS
- Écrit par Robert MANTRAN
- 11 182 mots
- 1 média
Les Tukue ont fondé un État dans la région du haut Orkhon, peu avant le milieu du vie siècle : leur premier grand chef, Boumin, prit le titre (probablement mongol) de qagan (souverain). Après sa mort, son fils aîné, Muhan, gouverna la Mongolie tandis que le cadet, Istémi, régnait sur la Dzoungarie et le Haut-Irtych et fondait la dynastie des Tukue occidentaux.
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MONGOLIE, histoire
- Écrit par Françoise AUBIN et Vadime ELISSEEFF
- 96 674 mots
- 22 médias
Il en arrive ainsi, en quelques décennies, à dominer une confédération de tribus – l'équivalent nomade de l'État sédentaire – dont il est proclamé le souverain ou qagan (« grand- khan »). Son pouvoir, des immensités de l'Eurasie centrale où il s'étend de proche en proche, entre alors en conflit avec celui des peuples sédentaires limitrophes, le monde chinois en particulier.
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MANICHÉISME
- Écrit par Henri-Charles PUECH
- 84 093 mots
- 1 média
Cette conversion (763) fait du manichéisme la religion officielle de l'État ouïghour, et la protection des qagan oblige l'empereur de Chine à accorder aux manichéens par deux fois, en 768 et en 771, l'autorisation d'établir des « temples » en diverses localités. Par deux fois également, en 806 et en 817, des manichéens sont accrédités comme ambassadeurs auprès de la cour de Chine.