Qan
- Nom masculin singulier
Définition
- mot mongol signifiant "khan"
"qan" dans l'encyclopédie
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RUANRUAN [JOUAN-JOUAN]
- Écrit par Françoise AUBIN
- 1 333 mots
- 1 média
C'est chez eux qu'apparaissent pour la première fois les titres royaux mongols de qan (ou khan) et de qaghan (ou kaghan), qui ont remplacé dans les steppes l'ancien titre de shanyu en usage chez les Xiongnu. En lutte constante contre leurs congénères Tabgatch ou Tuoba, qui se sont sinisés après avoir fondé en 386 la dynastie Wei en Chine du Nord, ils sont les alliés des Huns Ephtalites (ou Hephtalites, ou « Blancs »), eux aussi d'origine protomongole, qui occupent alors la zone occidentale de l'Asie centrale.
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TURCO-MONGOLES LANGUES ET LITTÉRATURES
- Écrit par Louis HAMBIS
- 56 121 mots
Täŋgri anča temiš ärinč : qan bärtim. [qanïŋïn] qodïp ičikdiŋ. Ičikdük učin Täŋri : « öl ! » temiš ärinč. Mot à mot : « Sage Toñouqouq moi-même de la Chine à l'époque de l'administration je suis né. Le peuple türk à la Chine rendait hommage. Le peuple türk son qan sans avoir trouvé de la Chine se sépara. Il fut pourvu d'un qan ; son qan ayant déposé à la Chine il se soumit de nouveau.
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NANTCHAO ou NANZHAO
- Écrit par Gilles DELOUCHE
- 4 416 mots
- 1 média
Créé en 654 par un prince du nom de Si Nu Lo (651-674) par la réunion de six principautés dont on dit traditionnellement qu'elles avaient des Tay pour chefs, ce royaume allait se maintenir, avec des vicissitudes, jusqu'en 1253, année où les armées mongoles de Qubilai Qan le firent entrer définitivement dans l'empire chinois. Ces six principautés, qui n'étaient réunies que par des liens de vassalité, disparaissent au profit d'un état unitaire sous le règne de P'i Lo Ko (738-758).
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MONGOLIE, histoire
- Écrit par Françoise AUBIN et Vadime ELISSEEFF
- 96 674 mots
- 22 médias
Cependant, Temüǰin est encore sous les ordres du souverain kereit, dont le prestige s'est accru du titre nouveau, sous lequel l'histoire le connaît, d'ong-qan, tandis que J̌amuqa, proclamé à son tour (en 1201) chef d'une coalition de tribus hostiles à Temüǰin, a reçu de ses partisans le vieux titre turco-mongol de gür-qan (« khan universel »). Lorsque le conflit, inévitable, éclate avec ces deux rivaux, Temüǰin prend toujours soin de mettre le bon droit de son côté en se présentant comme l'offensé, contraint de venger l'honneur de son sang, dans des messages versifiés.
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MANICHÉISME
- Écrit par Henri-Charles PUECH
- 84 093 mots
- 1 média
Un de leurs souverains – sans doute Buqu Qān – s'empare le 20 novembre 762 de Luoyang, qu'il pille et où il rencontre des religieux manichéens qui le convertissent à leur foi. Cette conversion (763) fait du manichéisme la religion officielle de l'État ouïghour, et la protection des qagan oblige l'empereur de Chine à accorder aux manichéens par deux fois, en 768 et en 771, l'autorisation d'établir des « temples » en diverses localités.