Qasr
- Nom invariant en genre et en nombre
Définition
- terme arabe désignant un ouvrage fortifié défendant une région
- en Orient, il désigne une résidence du suzerain située en dehors de la ville (château du désert)
"qasr" dans l'encyclopédie
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QASR
- Écrit par Nikita ELISSÉEFF
- 1 819 mots
- 1 média
Le terme arabe de qasr désigne à l'origine un ouvrage fortifié destiné à surveiller une région. Il peut s'appliquer à des ouvrages anté-islamiques. À l'époque Umayyade (viiie s.), en Orient, le qasr est une résidence du souverain loin de la ville. C'est le château arabe du désert dont on a de nombreux exemples en Syrie et en Palestine, les plus connus étant le qasr de Djābāl al-Says, et les deux Qasr al-Hayr au sud-ouest et au nord-est de Palmyre, Miniya, près du lac de Tibériade, Mafdjar près de Jéricho.
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ḤIṢN
- Écrit par Nikita ELISSÉEFF
- 1 395 mots
- 1 média
On le retrouve dans la toponymie arabe en Orient, aux confins arabo-byzantins (Ḥiṣn Kayfa, Ḥiṣn Mansūr, Ḥiṣn Ziyad), au Séistan en Iran (Hisn at-Tak), et jusqu'en Castille (Isnal loz, de l'arabe Ḥiṣn al-Lawz ; Aznalcazar, de Ḥiṣn al-Qasr). C'est le nom donné par les textes arabes aux châteaux des croisés comme Hisn al-Akrâd pour le Krak des chevaliers.
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‘IMĀD AL-DĪN AL-IṢFAHĀNĪ (1125-1201)
- Écrit par Claude CAHEN
- 1 613 mots
On doit à ‘Imād al-dīn une importante anthologie des poètes arabes de son siècle, la Kharīdat al-qaṣr wa-djarīdat ahl-al-‘aṣr, trois ouvrages historiques et une importante correspondance officielle. Ses ouvrages historiques sont : d'une part, une histoire des Saldjūqides (Nuṣrat al-fatra), qui utilise les Mémoires persans du wāzīr Anūsharwan b. Khālid autrement perdus ; d'autre part, une importante monographie (al-Fatḥ al-qussī fi l-fatḥ al-qudsī) sur la conquête de Jérusalem (et ses suites jusqu'à la troisième croisade incluse) et une histoire générale de la Syrie et de l'Égypte au temps surtout de Ṣalāh al-dīn (avec annexes jusqu'à sa mort), Sanā al-Barq al-shāmī.
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KERMANSHAHAN
- Écrit par Jean CALMARD
- 2 198 mots
Limitée à l'est par la province de Hamadan (ancienne Ecbatane, capitale des Mèdes et une des capitales des Achéménides), la province abonde en vestiges archéologiques : reliefs et inscriptions rupestres de Darius Ier à Bisotūn ; grottes et bas-reliefs sassanides à Tāq-e Bostān ; vestiges du palais de Khosrow-Parviz à Qasr-e Shirīn, près de la frontière irakienne ; ruines de l'ancienne Dinavar (des Séleucides à la fin du xive s.
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ÉCOCHARD MICHEL (1905-1985)
- Écrit par Michel TERRASSE
- 4 072 mots
Il élève la même année le musée de Damas : ce bâtiment vigoureux témoigne bien de ses choix ; il donne un cadre contemporain aux meilleures œuvres de l'art syrien en les reliant cependant au passé de l'Islam : la porte reconstituée du château omeyyade de Qasr al-Hayr al-Gharbi s'intègre à l'une de ses façades. La découverte qu'il fit du domaine de la recherche quand il rencontra Jean Sauvaget fut elle aussi riche de fruits.