Quarante-huitard
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- concernant les révolutions de 1848
- relatif aux révolutionnaires de 1848
Employé comme nom
- révolutionnaire de 1848
"quarante-huitard" dans l'encyclopédie
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CARAGIALE ION LUCA (1852-1912)
- Écrit par Alain GUILLERMOU
- 6 166 mots
La satire des politiciens Après la satire du prêchi-prêcha quarante-huitard et socialisant, vient celle des petites combinaisons des politiciens corrompus qui sont prêts à toutes les ignominies pour se faire élire, à commencer par le chantage. Scrisoarea pierdutǎ, (La Lettre perdue), le chef-d'œuvre de Caragiale, raconte les mésaventures d'une femme de « comitard », laquelle, en pleine période électorale, a perdu une lettre : ce billet doux que lui avait adressé le préfet, son amant, tombe entre les mains d'un candidat de l'opposition, puis d'un ivrogne.
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PARTI RADICAL, France
- Écrit par Jean MENDELSON
- 6 868 mots
- 1 média
Clemenceau, président du Conseil de 1906 à 1909, participe peu à la vie du parti, dont l'évolution est marquée par l'élection à la présidence du « technocrate » et affairiste Joseph Caillaux aux dépens du « quarante-huitard » Camille Pelletan (1913). Pendant les années de l'entre-deux-guerres, le Parti radical pèse d'un poids considérable sur la vie politique : il est toujours sollicité pour présider le gouvernement ou y participer (sur 42 gouvernements, 13 sont présidés par des radicaux : 4 par Camille Chautemps, 3 par Édouard Herriot, 3 par Édouard Daladier, 2 par Albert Sarraut et 1 par Théodore Steeg) ; son action demeure prépondérante dans le domaine de l'éducation, surtout avec Herriot et Jean Zay ; de nombreux intellectuels en sont membres ou sympathisants (Charles Seignobos, Lucien Lévy-Bruhl et surtout le philosophe Alain, auteur des Éléments d'une doctrine radicale, 1925).
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LE SPLEEN CONTRE L'OUBLI. JUIN 1848 (D. Oehler) Fiche de lecture
- Écrit par Daniel OSTER
- 9 124 mots
Oehler estime qu'on ne saurait se satisfaire d'une lecture « équilibrée » entre la critique par Flaubert des illusions du romantisme quarante-huitard et celles qu'il porte à la réaction bourgeoise (qu'on songe à l'indiscutable aversion que lui inspire Roque). Selon lui, celui qui prend tous les coups, c'est Frédéric Moreau, celui qui assure le mieux le passage du romantisme à l'art pour l'art.