Quinine
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, alcaloïde de l'écorce de quinquina aux propriétés antipaludiques
"quinine" dans l'encyclopédie
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QUININE
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 6 043 mots
- 2 médias
En pratique, les Pays-Bas eurent le monopole de la production du quinquina et de la quinine jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand l’alcaloïde naturel fut remplacé par des antipaludéens de synthèse dans la plupart de ses applications. Chimie thérapeutique de la quinine La quinine, C20H24O2N2 (poids moléculaire 324,4), cristallise en fines aiguilles incolores, très peu solubles dans l'eau, solubles dans l'alcool, le chloroforme et le benzène.
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QUINIDINE
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 2 243 mots
La quinidine est le stéréo-isomère droit de la quinine. Cette stéréo-isomérie influe peu sur l'activité antimalarique, car la quinidine est aussi active que la quinine sur l'hématozoaire du paludisme, le Plasmodium. Cependant, ses effets cardiaques la rendent inutilisable pour le traitement de cette maladie ; elle a, en effet, une action dépressive sur le cœur car elle diminue son excitabilité (activité bathmotrope négative) en ralentissant la vitesse d'entrée du sodium dans les cellules musculaires cardiaques, d'où allongement de la période QT du potentiel d'action de celles-ci.
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CHLOROQUINE ET HYDROXYCHLOROQUINE
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 16 927 mots
- 2 médias
Deux de ces molécules trouvent immédiatement leur place en médecine : la quinine, médicament spécifique du paludisme, et la quinidine, énantiomère de la quinine (son image dans un miroir), historiquement utilisée dans le traitement des arythmies cardiaques. L’usage de la quinine domine la prise en charge du paludisme de 1821, date des premiers essais sur l’homme, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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CAVENTOU JOSEPH BIENAIMÉ (1795-1877)
- Écrit par Georges BRAM
- 1 569 mots
En 1818, Caventou et Pelletier isolent la strychnine de la fève de Saint-Ignace et de la noix vomique ; en 1819, la brucine et la vératrine ; en 1820, ils obtiennent la cinchonine et la quinine à partir de l'écorce de quinquina et mettent au point un procédé de préparation du sulfate de quinine qui va très vite être de plus en plus demandé comme agent thérapeutique.
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GENTIANE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 725 mots
- 1 média
L'un d'eux, le gentiopicroside, se rapproche par ses effets de la quinine. Il y a en outre un pigment jaune (gentisine), une essence, une huile grasse, beaucoup de pectine, des sucres. Tonique amer parmi les meilleurs, sans effets astringents (la plante est à peu près dépourvue de tanin et ne provoque pas d'irritation), cette racine jouit d'une réputation justifiée d'apéritive et de « stomachique ».