Râleur
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui proteste avec mauvaise humeur
Employé comme nom
- familièrement, celui qui proteste avec mauvaise humeur souvent
"râleur" dans l'encyclopédie
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GRINGOIRE, journal
- Écrit par Pierre ALBERT
- 2 828 mots
En politique intérieure, Gringoire cultivait l'antisémitisme, l'antiparlementarisme, l'antimarxisme ; il fut un des plus dangereux ennemis du Front populaire et le principal responsable de la campagne de diffamation contre Salengro ; il accorda son soutien à tous les hommes et à toutes les idées de la droite et de l'extrême droite : c'était une sorte de pamphlet éclectique, d'une violence surprenante, qui exprimait assez bien le tempérament « râleur » d'une certaine droite française.
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YANNE JEAN (1933-2003)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 3 632 mots
Avec désinvolture et une présence physique « à l'américaine », il tourne avec Jean-Luc Godard dans Week-end (1967), où il pousse à l'extrême son personnage de râleur, sur fond de modernité apocalyptique. Il noue une grande complicité avec Claude Chabrol, réalisateur auquel il devra deux de ses plus fortes interprétations : Que la bête meure (1969), et Le Boucher (1970).
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GREG MICHEL REGNIER dit (1931-1999)
- Écrit par Dominique PETITFAUX
- 3 785 mots
Il est entouré de personnages également grotesques, comme Hilarion Lefuneste, son voisin râleur, ou Virgule de Guillemet, sa fiancée très snob. Créée pour servir de bouche-trou dans le journal, la série connut très vite un grand succès et fut adaptée en dessins animés. Après quarante-deux albums, Greg la céda en 1998 à Roger Widenlocher (dessins) et Christian Godard (scénarios).
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BUSSIÈRES RAYMOND (1907-1982)
- Écrit par Robert de LAROCHE
- 4 023 mots
Pour les cinéastes étrangers – américain en particulier –, Bubu sera le Français « typique », bourru et râleur, comme dans Deux Têtes folles de Richard Quine en 1962. La Nouvelle Vague devait porter un mauvais coup à la carrière de Raymond Bussières. « J'ai eu longtemps, au cinéma, un emploi attitré : le copain du rôle principal », disait-il avec humour.
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MARIELLE JEAN-PIERRE (1932-2019)
- Écrit par René PRÉDAL
- 4 192 mots
- 1 média
Marielle, mariolle : le jeu de mot a beaucoup servi, car il qualifie parfaitement l'image que ce grand et lent escogriffe, né le 12 avril 1932 à Paris, aura promenée dans le cinéma français depuis 1950 : rusé, râleur, jouisseur, hâbleur, matamore, grande gueule à la voix caverneuse, ironique, cabot dans la grande tradition des Jules Berry, Pierre Brasseur, Louis Jouvet ou Michel Simon qu'il reconnaissait comme ses maîtres, il aimait être confronté à ses pairs dans des joutes gargantuesques qui sont autant de numéros d'acteurs tonitruants, notamment face à Jean Rochefort et Philippe Noiret.