Rédemptrice
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qui assure la rédemption, qui rachète
"rédemptrice" dans l'encyclopédie
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TLAZOLTEOTL
- Écrit par Anne FARDOULIS
- 1 380 mots
Tlazolteotl fut la déesse la moins honnie des missionnaires espagnols, du fait même de son rôle de purificatrice et de rédemptrice, très proche de la pensée chrétienne.
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MACCABÉES IIe LIVRE DES
- Écrit par André PAUL
- 1 790 mots
Outre celui de la punition rédemptrice, l'Épitomiste développe plusieurs autres thèmes : l'intervention des anges en faveur des juifs, la résurrection de l'âme et du corps, la prière pour les morts, le déroulement providentiel de l'histoire. L'affirmation de la croyance à la résurrection des corps, croyance qui dépassait celle qu'avaient les pharisiens en la seule immortalité de l'âme, eut ensuite une grande influence sur la pensée judaïque.
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IMPROVISATIONS SUR BALZAC (M. Butor)
- Écrit par Alain CLERVAL
- 5 549 mots
Mais il ne peut accomplir sa mission que s'il n'abat pas son jeu d'emblée, c'est-à-dire en avançant masqué pour ne pas devenir la cible de tous ceux qui ont intérêt à l'empêcher d'accomplir sa fonction rédemptrice. C'est donc par dévoilement progressif que le romancier, secondé dans sa tâche par l'entregent romanesque des femmes, ses principales lectrices, construit son œuvre dont les étages successifs dissimulent d'abord les abîmes sur lesquels elle est édifiée et que, peu à peu, elle révèle.
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RĀKṢASA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 132 mots
L'enlèvement de Sītā (femme de Rāma) par Rāvana devient la felix culpa qui justifie l'intervention rédemptrice de Vishnu : le trait qui perce le cœur de Rāvana vaincu est la manifestation de la grâce puisqu'il est lancé par Rāma. Rāvana sauvé monte au ciel en chantant les louanges du dieu sauveur. Quant à la mythologie des rākṣasas, elle est riche et pittoresque compte tenu de l'imagination déployée par les auteurs de contes populaires, de ballades, d'œuvres littéraires de toutes sortes, qui, aidés par les théologiens, sont attentifs à terroriser les pécheurs éventuels.
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KĀLĪ
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 249 mots
Ils font également remarquer que deux des mains de la déesse font des gestes bénéfiques (l'un symbolise l'apaisement, l'autre le don), signe que par-delà sa cruauté apparente (le temps qui détruit tout, la mort et son cortège sanglant et macabre) se manifeste la grâce rédemptrice de la déesse : de la nuit cosmique surgit inéluctablement (selon la loi de succession des cycles) un autre univers qui débute par un âge d'or ; de la même façon, la mort est une délivrance pour le fidèle qui quitte cette « vallée de larmes » pour gagner le paradis de Śiva.