Référé
- Nom masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la référence
Employé comme nom
- en droit, procédure de jugement rapide d'une affaire urgente
Forme dérivée du verbe « référer »
"référé" dans l'encyclopédie
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RÉFÉRENT
- Écrit par Barbara CASSIN
- 1 378 mots
Le référent est l'élément extérieur à quoi quelque chose peut être rapporté, référé. La linguistique saussurienne, pour qui « le signe linguistique unit, non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique » (Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale), oblige à distinguer entre la fonction référentielle, ou dénotation, et la signification, ou rapport entre signifiant et signifié à l'intérieur même du signe.
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PARTICIPATION, théologie
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 822 mots
Les logiciens ne connaissent que des relations qui jouent réciproquement entre les termes ; or, la relation de participation est non réciproque : elle relie l'homme à Dieu, mais l'absolu, le non-relatif ne peut être référé à l'homme. Les philosophes estiment équivoque toute ontologie où l'absolu et le relatif appartiennent à une communauté de genre.
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ESTHER LIVRE D'
- Écrit par Roland GOETSCHEL
- 2 358 mots
La critique a tantôt vu dans l'ouvrage un pseudépigraphe en relation avec la période des Maccabées ou des Hérodes, tantôt référé Mardochée et Esther aux divinités babyloniennes Marduk et Ishtar. Plus récemment, Bickerman a soutenu que, quoique fondé peut-être sur des événements réels, le livre résulte littérairement de la combinaison de deux motifs typiques des contes orientaux : celui du courtisan qui se substitue à l'ancien vizir dans la faveur du roi et celui d'une intrigue de harem dont Esther est l'héroïne.
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NICODÈME ÉVANGILE DE
- Écrit par Jean HADOT
- 2 428 mots
Le Moyen Âge latin s'y est aussi référé avec beaucoup d'intérêt, mais il y a ajouté plusieurs compositions importantes, telles que la Paradosis Pilati (jugement de Pilate par l'empereur) et la correspondance d'Hérode et de Pilate.
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REINACH SALOMON (1858-1932)
- Écrit par Charles BALADIER
- 2 799 mots
L'œuvre majeure de Reinach, qui s'intitule Cultes, mythes et religions, et à laquelle Freud s'est référé souvent, notamment en écrivant son Totem et Tabou (1913), aborde l'étude des religions par le biais des grandes notions opératoires en honneur à l'époque : l'animisme, la magie (qui est « la science non encore laïcisée »), le tabou (« interdit non motivé », transmis par héritage de nos ancêtres animaux à nos ancêtres humains), le sacrifice, le totem, dont l'auteur prétend trouver des exemples dans tous les dieux sacrifiés du monde gréco-romain : Orphée, Hippolyte, Actéon, Phaéton.