Référent
- Nom masculin singulier
Définition
- ce que désigne un signe linguistique
"référent" dans l'encyclopédie
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RÉFÉRENT
- Écrit par Barbara CASSIN
- 1 378 mots
Si donc la fonction référentielle est une relation claire, l'identification du référent demeure problématique.
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CONTEXTE, linguistique
- Écrit par Catherine FUCHS
- 6 527 mots
Pour résoudre ce paradoxe, Frege distingue le référent d'une expression (l'entité qu'elle désigne) et son sens : « Napoléon », « le vainqueur d'Austerlitz » et « le vaincu de Waterloo » ont le même référent mais des sens différents. Or c'est précisément le sens qui est en jeu dans certains types de contextes, dits « contextes opaques », tels, par exemple, les verbes d'attitude propositionnelle comme savoir, dire, penser, etc.
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CATHARSIS
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 4 472 mots
La purification est un terme à référent religieux qui renvoie à des rites (ablutions, sacrifices divers, offrandes, dons, crémations, mise à l'écart de la communauté, etc.), à des pratiques d'ascèse (jeûne, chasteté, silence, arts martiaux, danse, chant, gymnosophie, prière, etc.), à une morale et à une théorie des vertus, enfin et surtout à un préalable nécessaire pour s'approcher du sacré.
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KRIPKE SAUL (1940-2022)
- Écrit par Scott SOAMES et Encyclopædia Universalis
- 7 003 mots
Selon la théorie causale de la référence de Kripke, le référent de l'usage donné d'un nom propre, tel Aristote, est transmis par une longue série d'usages antérieurs. Cette série constitue une chaîne historico-causale que l'on peut remonter, en principe, jusqu'à son application originale, ou « baptismale ». Kripke défie ainsi la théorie des descriptions, qui affirme que le référent d'un nom est l'individu qui correspond à une description définie associée, comme (dans le cas d'Aristote) « le précepteur d'Alexandre le Grand ».
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CRITIQUE D'ART
- Écrit par Jean Louis SCHEFER
- 15 968 mots
- 1 média
Il reste que cette saturation par le détail a toujours été liée à une organisation de type « monématique » c'est-à-dire à une impossibilité d'atomiser le référent. C'est la contradiction capitale, angulaire, d'une sémiotisation « naturelle » de la peinture, et qui posera justement les plus grands problèmes au critique d'art moderne, puisque l'histoire de l'art et la critique d'art ont pu vivre sur l'idée que le référent était toujours donné avec l'œuvre, dans un redoublement de la nature ou de son aspect.