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Réflexif

  • Adjectif masculin singulier

Définition

  1. en philosophie, se dit de la conscience, de la pensée qui font retour sur elles-mêmes

"réflexif" dans l'encyclopédie

  • ANTHROPOLOGIE RÉFLEXIVE

    • Écrit par Olivier LESERVOISIER
    • 18 962 mots

    Aujourd'hui, un consensus existe parmi les anthropologues pour considérer l'exercice réflexif comme une exigence épistémologique et méthodologique nécessaire à l'objectivation de la recherche et au renouvellement des connaissances du social. Cette exigence s'impose avec force face aux nouveaux défis et nouvelles interrogations suscités par les transformations des contextes ethnographiques dans lesquels interviennent les anthropologues.

  • RÉFLEXIVE ANALYSE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 1 461 mots

    À la suite de Jules Lagneau, disciple de Lachelier, on appelle « analyse réflexive » l'analyse qui consiste à réfléchir sur n'importe quelle pensée en vue de dégager les conditions de toute pensée, de découvrir les caractères essentiels de la pensée ; remontant de condition en condition, elle retrouve ce qui fait l'unité de la pensée, sa nécessité, son universalité, sa spontanéité, son autorégulation.

  • MÉTALANGUE & MÉTALANGAGE

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 3 547 mots

    On aurait cependant intérêt, pour balayer toutes les confusions et, notamment, pour ne pas se laisser aller à un usage abusif de la notion de métalinguistique, qui ne serait que triviale dans ce sens (l'inventaire du « jargon »), à distinguer le métalangage réflexif, c'est-à-dire l'occurrence proprement dite, sous les espèces de son signifiant (« La Fontaine dit la dame au nez pointu pour dire la belette »), et le métalangage non réflexif, c'est-à-dire le nom de la classe des occurrences (« La Fontaine use d'une synecdoque pour désigner la belette »).

  • APHORISME, genre littéraire

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 1 934 mots

    Le caractère réflexif de l'aphorisme est lié à l'introspection, tandis que la visée universelle de la maxime provient de l'observation des autres. Les moralistes français ne s'expriment que rarement en aphorismes. Celui-là en est-il un : « Les vieillards aiment à donner de bons préceptes, pour se consoler de n'être plus en état de donner de mauvais exemples » (La Rochefoucauld) ? L'« expansion » et l'« inflation » du verbe (Cioran) peuvent être jugulées par la concision, mais, contrairement à la maxime qui recherche le vrai, « l'aphorisme ne coïncide jamais avec la vérité ; il est une demi-vérité ou une vérité et demie » (Karl Kraus).

  • PATOČKA JAN (1907-1977)

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 6 605 mots

    D'un côté, en effet, le dynamisme de l'épochè husserlienne entraîne la réflexion non seulement au-delà de tout donné, mais au-delà de l'acte réflexif lui-même. D'un autre côté, la réflexion est l'acte d'une vie finie, relevant d'une phénoménologie de la finitude fondamentale. Mais alors le problème du monde naturel ne peut plus s'écrire dans le langage du noème et de la noèse, c'est-à-dire en termes de sujet et d'objet.

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