Régal
- Nom masculin singulier
Définition
- mets délicieux
- au figuré, ce qui provoque un grand plaisir
"régal" dans l'encyclopédie
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RÉGALE DROIT DE
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 3 174 mots
Les droits du roi ou droits régaliens étaient, sous l'Ancien Régime, l'expression même de la souveraineté. L'un d'entre eux était le droit de régale. Abus consolidé en droit au viiie siècle, il apparaît à l'époque carolingienne. Le roi l'exerce en cas de vacance d'un siège épiscopal, prenant le diocèse sous sa protection, assurant la défense de ses biens contre toute usurpation, les administrant et s'en appropriant les revenus pour prix de sa protection.
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EAU RÉGALE
- Écrit par Dina SURDIN
- 1 223 mots
Mélange de deux ou trois volumes d'acide chlorhydrique concentré et d'un volume d'acide nitrique concentré. Les alchimistes ont appelé ce mélange « eau régale » (c'est-à-dire royale) pour ses propriétés : il dissout en effet l'or et d'autres métaux dits nobles. L'action sur l'or, par exemple, a lieu selon le processus suivant : l'acide nitrique oxyde l'or au cours d'un premier stade ; l'ion aurique Au+++ ainsi obtenu s'associe alors avec l'ion chlorure Cl— (provenant de l'acide chlorhydrique) pour former un complexe stable, l'ion tétrachloraurate AuCl—4.
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RÉGALE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 824 mots
Petit orgue portatif (orgue de table) de faible ambitus, connu dès l'Antiquité et en honneur jusqu'au xviiie siècle. Le clavier commande un jeu d'anche de 4 ou de 2 pieds, ressemblant au jeu de voix humaine. Nom d'un jeu d'anche battante, ordinairement de 8 ou de 4 pieds, placé aux claviers manuels et prototype d'une nombreuse famille (douçaine, musette, Geigenregal, Trompetenregal, Bärpfeife, Basuin, ranquette, etc.
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MAXIME
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 889 mots
Savourer une maxime en l'imprégnant de ses propres souvenirs et réflexions, quel régal d'amour-propre !
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PODALYDÈS BRUNO (1961- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 4 764 mots
- 1 média
La mise en scène de ce fiasco est un régal d'équilibre, un condensé de situations comiques ébauchées avec légèreté. Dieu seul me voit [Versailles-Chantiers] (1998) propose le portrait en action d'Albert Jeanjean (Denis Podalydès), un indécis pris entre l’inspectrice de police, l'infirmière toulousaine au cœur léger et la cinéaste snob qui a interviewé Fidel Castro.