Réprobatrice
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qui exprime la réprobation, un blâme, une désapprobation ou jugement sévère
"réprobatrice" dans l'encyclopédie
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AUGUSTE PRÉAULT, SCULPTEUR ROMANTIQUE (exposition)
- Écrit par Pierre VAISSE
- 6 987 mots
Par là, son art révèle clairement l'admiration qu'il portait à Michel-Ange, que les théoriciens du classicisme français avaient toujours considéré avec une réprobatrice réserve et qui fut aussi l'un des modèles de Rodin. Mais Préault n'imite pas le sculpteur florentin. Ce qu'il a retenu de lui, c'est une leçon de liberté : toutes ses œuvres semblent comme emportées par un souffle sauvage.
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PARINI GIUSEPPE (1729-1799)
- Écrit par Angélique LEVI
- 8 276 mots
Mais, ennemi des excès révolutionnaires, assez rapidement il préfère se retirer de la vie publique et s'enferme dans une solitude réprobatrice. Il meurt à Milan après le retour des Autrichiens. Entre l'Arcadie et les Lumières Patriote et homme de bien, Parini n'a rien d'un révolutionnaire ni même d'un novateur. C'est un provincial, produit régional exemplaire d'une Italie politiquement et linguistiquement divisée, dont l'élite était loin d'avoir atteint la maturité de la bourgeoisie française.
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PÉKIN (JEUX OLYMPIQUES DE) [2008] Contexte, organisation, bilan
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 23 860 mots
Des organisations de défense des droits de l'homme appellent au boycottage des Jeux de Pékin, plusieurs chefs d'État déclarent qu'ils n'assisteront pas à la cérémonie d'ouverture, certains sportifs précisent qu'ils feront entendre une voix réprobatrice durant les Jeux... En définitive, quatre-vingt-dix chefs d'État (quatre fois plus qu'à Athènes en 2004) assistent à la cérémonie d'ouverture, aucun sportif n'esquisse le moindre geste contestataire à Pékin, le silence des défenseurs des droits de l'homme durant la période des Jeux est assourdissant.
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DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC et Encyclopædia Universalis
- 34 233 mots
Il lui manque ce que seule enseigne la théologie révélée : les libres décisions du Tout-Puissant et ce qui fait de lui plus qu'un étant, même premier (immensité, omniprésence, justice, miséricorde, providence) ; et, si Duns Scot use largement (et subtilement) de ses concepts opératoires logico-ontologiques pour raisonner sur les données de foi, ce n'est pas au niveau de la métaphysique comme telle qu'il définit, à titre de théologien, la différence réelle des personnes dans la Trinité, le statut des « idées » divines et le rôle fondamental de la Volonté justifiante ou réprobatrice, moins encore ses thèses célèbres sur l'Immaculée Conception et sur le motif de l'Incarnation (qui ne peut tenir principalement pour lui au fait contingent du péché, mais exprime l'exigence d'une élévation effective de la nature humaine au sommet de l'amour).
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HUMANISME
- Écrit par André GODIN et Jean-Claude MARGOLIN
- 62 831 mots
- 2 médias
Le mot humanisme était encore à la mode au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, au point que tous les courants de pensée s'en recommandaient : Sartre démontrait que l'existentialisme est un humanisme, les marxistes ne répugnaient pas à se servir de ce vocable pour définir leur doctrine, Henri de Lubac reconnaissait à certains types d'athéisme une valeur humaniste, et Fernand Robert s'interrogeait sur la fortune du mot et de la chose en remontant le cours du temps.