Résignation
- Nom féminin singulier
Définition
- fait de se résigner
- état d'esprit qui manifeste un renoncement fataliste
- (vieilli) démission d'une charge en faveur de quelqu'un
"résignation" dans l'encyclopédie
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PAULETTE
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 1 877 mots
L'officier, moyennant paiement d'un droit de résignation, pouvait présider à la dévolution de son office. Puis il obtint droit de survivance au profit d'un membre de sa famille, mais ce droit n'était acquis qu'à la réserve de la clause des quarante jours (le résignant devant survivre quarante jours à la résignation). L'édit de Paulet instaure un impôt nouveau, le droit annuel ou paulette, droit qui doit davantage à Sully qu'à Paulet.
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VÉNALITÉ DES OFFICES
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 4 227 mots
Or la transmission héréditaire n'est encore autorisée que si le titulaire paie un droit de résignation et survit quarante jours à sa résignation. Dans le cas contraire, l'office doit revenir aux parties casuelles. La dispense des quarante jours est « vendue » par l'édit de décembre 1604, qui généralise l'hérédité des offices moyennant le paiement d'un droit annuel appelé paulette.
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GRISELIDIS
- Écrit par Marc SORIANO
- 1 391 mots
Elle supporte ces tourments avec résignation et son tortionnaire, touché, finit par reconnaître sa « patience ». Ce conte — dont le caractère populaire est contesté par les folkloristes — est essentiellement connu par trois versions écrites, celle du Décaméron de Boccace (1350 ?), celle du colportage, dont la première édition française connue date de 1546, enfin une nouvelle en vers de Charles Perrault, parue en 1691 et intégrée dès 1694 au recueil des Contes en vers avec Peau d'Âne et Les Souhaits ridicules.
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MAYNARD FRANÇOIS (1582-1646)
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 861 mots
Il se retire alors à Saint-Céré où l'attachent des deuils (un fils, une fille, sa femme) et la résignation. Il meurt après un voyage à Paris où il s'est décidé à publier un choix de ses œuvres (1646). Technicien du vers, il renchérit parfois sur les exigences malherbiennes et rejette les trois quarts de ses pièces isolées. Les épigrammes ont fait sa gloire, malgré le manque de pointe relevé par Malherbe.
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NOAILLES ANNA DE (1876-1933)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 928 mots
- 1 média
Son lyrisme devient grave et plein d'amertume, cependant que sa poésie, de plus en plus abstraite et détachée du monde, atteint une sorte de résignation où, comme l'indique son dernier titre, la douleur elle-même transcende l'inquiétude de la mort. Ce néo-romantisme très personnel se moule dans une prosodie classique, complètement à l'écart des recherches contemporaines ; mais, malgré son style conformiste, l'œuvre d'Anna de Noailles garde un charme certain.