Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Résolvante

  • Nom féminin singulier

Définition

Expressions autour de ce mot

  1. résolvante d'une équation : mathématique, seconde équation qui permet de résoudre la première

"résolvante" dans l'encyclopédie

  • ORTHOGONAUX POLYNÔMES

    • Écrit par Jean-Louis OVAERT
    • 12 400 mots

    De plus :est une résolvante de U. Le système (Pn) de polynômes orthogonaux associé au poids r est une base hilbertienne de E constituée de fonctions propres de U ; plus précisément : Les polynômes Pn s'appellent polynômes de Jacobi. Dans le cas où μ = ν = 1, on trouve les polynômes de Legendre ; dans le cas où μ = ν = 1/2, on trouve les polynômes de Tchebichev, ainsi que dans le cas où μ = ν = 3/2.

  • SPECTRALE THÉORIE

    • Écrit par Lucien CHAMBADAL et Jean-Louis OVAERT
    • 25 733 mots

    Considérons alors la résolvante R de u, c'est-à-dire l'application : Cette résolvante est holomorphe sur reg (u), et chaque valeur singulière λ de u est un pôle d'ordre égal à la multiplicité m(λ) de la valeur propre 1/λ. Plus précisément, soit pλ et qλ les projecteurs sur Fν et F′ν, où ν = 1/λ. Alors u se décompose de la manière suivante :où rλ = qλu et sλ = pλu.

  • DIFFÉRENTIELLES ÉQUATIONS

    • Écrit par Christian COATMELEC, Maurice ROSEAU et Encyclopædia Universalis
    • 64 000 mots

    L'équation linéaire non homogène L'équation linéaire non homogène est l'équation :Toute solution de (8) où A(t ) et w(t ) sont respectivement une matrice n × n et un vecteur fonction continue donnée de t ∈ [0, t0] et c un vecteur constant peut être recherchée sous la forme : x = X(t ) y, où X(t ) est la matrice résolvante de (7). Il est aisé de voir que (8) conduit à :système qui a la solution unique :d'où, pour (8), la solution unique : Le cas des systèmes à coefficients constants Si A est une matrice à éléments indépendants de t, la matrice résolvante X(t ) peut être représentée par la série convergente : On pourra introduire sur l'espace vectoriel des matrices carrées n × n la norme définie par :avec la topologie correspondante, on peut s'assurer que la série (9) converge uniformément par rapport à t sur tout intervalle fini, et satisfait (7).

  • ÉQUATIONS ALGÉBRIQUES

    • Écrit par Jean ITARD
    • 31 196 mots

    Appliqué à la résolution algébrique des équations, ce théorème montrait que, si l'on cherche à faire dépendre la résolution de l'équation générale du cinquième degré de celle d'une résolvante de ce même degré, on revient à la transformation de Tschirnhaus. Ruffini énonça en 1813 l'impossibilité de la résolution algébrique de cette équation générale du cinquième degré.

  • GAUSS CARL FRIEDRICH (1777-1855)

    • Écrit par Pierre COSTABEL et Jean DIEUDONNÉ
    • 26 870 mots

    Ayant démontré que, pour n premier, l'équation de degré n − 1 :donnant les racines n-ièmes de l'unité ≠ 1, est irréductible, il utilise l'isomorphie du groupe additif des entiers modulo n − 1 et du groupe multiplicatif des classes modulo n pour écrire les racines de l'unité ≠ 1 sous la forme :(0 ≤ k ≤ n − 2 ), où g est une «   racine primitive » de la congruence :à toute décomposition de n − 1 en produit ef de deux facteurs, il fait alors correspondre les e « périodes » :(0 ≤ γ ≤ e − 1), dont il prouve, à l'aide d'une « résolvante de Lagrange », qu'elles appartiennent au corps engendré, sur le corps des racines e-ièmes de l'unité, par une racine d'une équation binôme :où b est dans le corps des racines e-ièmes de l'unité.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.