Réveiller
- Verbe à l'infinitif
Définition
- tirer du sommeil
- faire renaître, ranimer
- raviver ( réveiller des couleurs)
A la forme pronominale
- cesser de dormir, s'éveiller
- reprendre une activité après une période d'inaction
- se ranimer
- se raviver
"réveiller" dans l'encyclopédie
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RÉVEILS, religion
- Écrit par Jean-Louis KLEIN
- 3 709 mots
Moody (1837-1899) ou, vers 1960, Billy Graham —, un style de music hall — comme Billy Sunday (1862-1937) ; d'autres tentent de réveiller la conscience sociale et politique de leurs Églises respectives et de les amener à coopérer avec le monde ouvrier, donnant ainsi naissance à de nouvelles formes, très marginales il est vrai, de communautés (Institutional Churches aux États-Unis ; Settlements en Grande-Bretagne ; Fraternités en France).
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RÉVEIL D'AZUZA STREET
- Écrit par Christian HERMANSEN
- 1 568 mots
Le « Réveil d'Azuza Street » lança le pentecôtisme à travers le monde ; il s'implantait dès 1910 au Brésil, puis gagnait l'Europe. Il ne parvint cependant pas à surmonter le ségrégationnisme aux États-Unis : la principale de ses dénominations, les Assemblées de Dieu, constituée en 1914, est exclusivement blanche.
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NOUN
- Écrit par Yvan KOENIG et Encyclopædia Universalis
- 1 216 mots
- 1 média
Le démiurge endormi dans le Noun doit prendre conscience de lui-même, se réveiller, pour entreprendre la création. Le Noun entoure le monde ainsi créé. La mer et les cours d'eau sont issus de lui. Il s'étend également au-dessus dans le monde d'en haut, où Rê navigue dans sa barque, et dans le monde inférieur, l'au-delà (la Douât), où se trouvent les morts qui sont visités la nuit par le soleil Rê et qui retrouvent leurs forces à son passage.
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CAMELOTS DU ROI
- Écrit par Germaine LECLERC
- 1 503 mots
Dès 1905, pour protester contre la « panthéonisation » de Zola, un groupe d'étudiants d'Action française conduit par Maurice Pujo s'organise afin de réveiller l'opinion « même en la scandalisant » ; mais c'est en 1908, lors d'une rencontre entre Maxime Réal del Sarte, Henry des Lyons et Pujo qu'il fut décidé de vendre le journal de Maurras aux portes des églises de Paris ; les vendeurs improvisés prirent le nom de « camelots (nom donné en général aux crieurs de journaux) du roi ».
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PICARD EDMOND (1836-1924)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 931 mots
De 1891 à 1914, Picard est l'un des membres les plus influents de la revue L'Art moderne, où il développe de longues discussions contradictoires avec un public qu'il voudrait réveiller. Il n'y a aucune provocation dans son attitude et c'est d'abord la fierté d'un art autonome qu'il faut, selon lui, faire renaître. Il se laisse ainsi séduire par certaines originalités qui ne sont pas réellement modernistes, mais qui manifestent cet aspect de renouveau qui lui semble l'essentiel.