Réviseur
- Nom masculin singulier
Définition
- correcteur (qui souvent passe après un autre)
- contrôleur de gestion dans une entreprise, une filiale
"réviseur" dans l'encyclopédie
-
BETTI UGO (1892-1953)
- Écrit par François PITTI-FERRANDI
- 5 247 mots
Du point de vue scénique, cela le conduit parfois à donner une apparence concrète à l'invisible, en plaçant sur la scène des personnages qui sont de pures abstractions (le Haut Réviseur dans Le Chasseur de canards), ou bien en faisant apparaître des morts (Ilva, dans Le Joueur), ou encore, dans la même pièce, en donnant à l'obscur cheminot un rôle symbolique.
-
CULTURE NUMÉRIQUE
- Écrit par Jean-Yves MOLLIER
- 24 792 mots
- 1 média
Ami et correcteur de Jules Verne, Hetzel participait si bien à l'écriture des romans de son auteur de science-fiction préféré qu'un réviseur se croyant original osa, au xxe siècle, proposer une nouvelle édition de Verne, expurgée des ajouts de Pierre-Jules Hetzel. Depuis qu'ils existent, c'est-à-dire depuis les années 1850, les directeurs de collection et autres editors ont ainsi pour fonction d'aider l'auteur à revoir sa copie, à l'améliorer, et l'œuvre publiée devrait, en stricte équité littéraire, comporter les noms de tous ceux qui ont l'ont aidée à voir le jour.
-
COPERNIC NICOLAS (1473-1543)
- Écrit par Jean-Pierre VERDET et Encyclopædia Universalis
- 29 671 mots
- 5 médias
Petreius confia la tâche de réviseur à un autre de ses amis, Andreas Osiander (1498-1552), éminent pasteur luthérien, passionné de mathématiques, qui était certainement compétent mais se crut autorisé à écrire une lettre préface qui diminuait considérablement la portée de l'œuvre de Copernic. Cette préface non signée, dans laquelle beaucoup virent l'œuvre de Copernic lui-même, présentait le système héliocentrique comme une hypothèse parmi d'autres possibles, fiction « calculatoire » un peu plus efficace que la fiction ptoléméenne.
-
CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO et Isabelle RABUT
- 261 308 mots
- 3 médias
Les origines de la littérature chinoise sont à peu près contemporaines de deux autres littératures, celle de l'Inde et celle de l'Europe. Ici comme là, ces origines remontent à un ou deux millénaires avant l'ère chrétienne, et le nom de Confucius, vers l'an 500 avant J.-C., marque en Chine une première étape, une sorte de conscience critique qui suggère un rapprochement avec le Bouddha d'une part, avec Socrate de l'autre.