Régalisme
- Nom masculin singulier
Définition
- régime politique fondé sur les droits régaliens du souverain
"régalisme" dans l'encyclopédie
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BENOÎT XIV, PROSPERO LAMBERTINI (1675-1758) pape (1740-1758)
- Écrit par André DUVAL
- 2 520 mots
Plutôt que de réagir avec raideur devant la montée du régalisme, Benoît XIV sauvegarde la bonne qualité de ses relations avec les princes du Portugal, d'Espagne, de Sardaigne, en leur concédant de nouveaux droits sur les affaires ecclésiastiques. Il fait preuve du même sens politique dans quelques démarches ou décisions assez heureuses à l'égard des Églises séparées, des missions d'Amérique latine ou d'Extrême-Orient.
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RÉGALE DROIT DE
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 3 174 mots
De l'usage fait par Louis XIV du droit de régale est née dès cette époque l'expression de régalisme, système gallican qui constituera, au xviiie siècle, la doctrine de défense de l'État contre la papauté de nombreux pays méditerranéens et sera l'une des composantes du joséphisme.
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FÉBRONIANISME
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 4 288 mots
Les principes épiscopaliens de cette œuvre et du mouvement qu'il déclencha s'expliquent en partie par la situation des évêques des pays germaniques, qui se trouvaient plus directement soumis à Rome que les prélats d'Espagne ou de France, protégés contre la curie par le régalisme ou le gallicanisme de leurs souverains respectifs. Dès 1673, les évêques rhénans avaient marqué leur opposition à la politique centralisatrice de Rome par leur déclaration intitulée Gravamina.
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CONFESSIONNALISME
- Écrit par René RÉMOND
- 22 301 mots
Théocratie, césaropapisme, régalisme, régimes concordataires : ce sont là autant de manifestations des relations privilégiées qui ont lié la puissance publique et une religion tenue, à l'exclusion des autres, pour seule vraie. Fondement et justifications Si le confessionnalisme a représenté pendant des siècles, pour de bons esprits comme pour le plus grand nombre, l'expression naturelle et légitime des rapports entre l'État et la religion, entre l'ordre social et la conscience individuelle, c'est qu'il est de nature à satisfaire à la fois le théologien préoccupé du salut personnel des âmes et l'homme d'État soucieux de la cohésion du groupe dont il dirige le destin collectif.
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CATHOLICISME Histoire de l'Église catholique des origines au pontificat de Jean-Paul II
- Écrit par Jean DANIÉLOU et André DUVAL
- 90 448 mots
- 10 médias
Au cours du IIe concile du Vatican, l'Église catholique romaine, dans une prise de conscience renouvelée de sa mission, de sa nature, de ses structures, a cherché à se définir de manière assez neuve dans son rapport au monde : plus lucidement respectueuse de la liberté des consciences et davantage sensibilisée aux urgences du service des hommes, elle s'est en outre engagée sur la voie d'un rapprochement avec les diverses confessions chrétiennes.