Résipiscence
- Nom féminin singulier
Définition
- en religion, action de reconnaître sa faute en s'amendant
Expressions autour de ce mot
- venir, amener à résipiscence : regretter une faute en promettant de se corriger
"résipiscence" dans l'encyclopédie
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JUNG-STILLING JOHANN FRIEDRICH (1740-1817)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 3 739 mots
Surtout, il prophétise : sur les révolutions, sur les Églises, sur la conversion des juifs, sur la venue à résipiscence de l'être pervers.
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ITINÉRAIRE ou VOYAGE SPIRITUEL
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 5 931 mots
- 1 média
Les voyageurs mis en scène sont en général des simples, des clercs et surtout des moines ; les auteurs carolingiens n'hésitent pas à attaquer leurs ennemis ou à les appeler à résipiscence en affirmant les avoir vus, eux ou leurs parents s'il s'agit de rois, dans les tortures : ainsi Hetto de Reichenau dans la Visio Wettini que met en vers Walafrid Strabon.
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MARTINES DE PASQUALLY (1710-1774)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 5 439 mots
Puis la Divinité envoya l'homme, androgyne au corps glorieux et doué de pouvoirs immenses, pour garder ces rebelles et travailler à leur résipiscence ; c'est même à cette fin qu'il fut créé. Adam prévariqua à son tour et entraîna la matière dans sa chute ; il s'y trouve maintenant enfermé ; devenu physiquement mortel, il n'a plus qu'à essayer de sauver la matière et lui-même.
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MILOSZ OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ- (1877-1939)
- Écrit par Jean BELLEMIN-NOEL
- 6 782 mots
Ensuite, deux pièces de théâtre annoncent l'imminence de la métamorphose : Miguel Mañara (1912) ou la résipiscence de don Juan, Méphiboseth (1914) ou la pénitence du roi David ; un troisième drame, inédit jusqu'en 1971, Saul de Tarse, achève cette « trilogie de la conversion ». Théâtre qu'on baptisa idéaliste ou métaphysique, mais dont la violence rentrée se noue en poésie et joue avec un hiératisme qui ne récuse pas le spectacle (on dirait qu'il est conçu avant l'heure pour l'intimité du petit écran).
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SAINT-MARTIN LOUIS CLAUDE DE (1743-1803)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 8 454 mots
En même temps, il émana l'homme primordial, androgyne au corps glorieux, vice-roi de l'univers, pour servir de geôlier à ces démons, les amener à résipiscence. Mais l'homme, induit en tentation par eux, fut précipité à son tour dans cet univers en dehors duquel il aurait dû demeurer. En pénétrant à l'intérieur, il en rompit l'harmonie, devint homme et femme séparément, mortel, sujet à la peine, aux maladies.