Révisable

"révisable" dans l'encyclopédie

• DIAGNOSTIC

  • Écrit par Georges TORRIS
  • 2 461 mots

  Facile et même évident dans certains cas, il peut être très difficile dans d'autres ; devant l'urgence thérapeutique, le médecin devra alors décider si et quand les documents qui s'accumulent permettent l'arrêt de l'investigation et le passage à une conclusion, qui reste forcément révisable, mais n'en est pas moins nécessaire, car une recherche de plus en plus raffinée de signes pourrait parfois se poursuivre indéfiniment.

• LINGUISTIC TURN, histoire

  • Écrit par Bertrand MÜLLER
  • 10 107 mots

  L'histoire est le résultat provisoire et révisable des possibles combinaisons entre des modes d'écriture (romanesque, tragique, comique, satirique), des modèles (mécaniste, organiciste, contextualiste) et des choix idéologiques (libéral, conservateur, radical, anarchiste), qui définissent des « styles historiographiques », dont aucun ne peut prétendre seul à la vérité.

• PRINCIPE DE PRÉCAUTION

  • Écrit par Pierre LASCOUMES
  • 12 250 mots

  Cette démarche est cadrée par des normes spécifiques dont le contenu (gravité du danger, mesure proportionnée et révisable) est déterminé au coup par coup selon le contexte. Il ne s'agit donc pas d'un modèle d'action prédéfini qui permettrait de trancher a priori sur la validité des actes. La précaution constitue plutôt un standard de jugement dont le sens et la portée se construisent en situation.

• RÉALITÉ PHYSIQUE

  • Écrit par Bernard d' ESPAGNAT
  • 15 876 mots

  De tout temps, la science a révélé à ses adeptes le caractère circonstantiel, pratique et par conséquent révisable de bien des notions que l'homme est instinctivement porté à ériger en absolu. La découverte, très ancienne, de l'isotropie de l'espace est un exemple de cela (que l'on se remémore à ce sujet la place des catégories « debout » ou « couché » dans les philosophies primitives).

• ACHAT POUVOIR D'

  • Écrit par Stéfan LOLLIVIER
  • 31 039 mots
  • 2 médias

  Rendre opératoire la notion de dépense contrainte nécessite par conséquent une part d'arbitraire qui consiste à mettre une limite sur ce qui est révisable à court terme. Un certain consensus se dégage cependant autour des dépenses suivantes : – l'habitat, avec le logement, l'eau, le gaz, l'électricité et autres combustibles. Ces dépenses, qui correspondent à la nécessité d'avoir un toit, sont relativement incompressibles sur le court terme, et font généralement l'objet d'un engagement, bail ou contrat d'abonnement ; – les communications, avec notamment tous les services de téléphonie.