Rôdeur

"rôdeur" dans l'encyclopédie

• HERBART PIERRE (1904-1974)

  • Écrit par Paul MORELLE
  • 2 142 mots

  Décédé à Grasse, l'écrivain laisse derrière lui plusieurs romans et essais : Le Rôdeur (1931), Contre-ordre (1935), En U.R.S.S. (1937), Alcyon (1945), L'Âge d'or (1953), La Ligne de force (1958), récit autobiographique sur le communisme, La Licorne (1964), Souvenirs imaginaires suivis de La Nuit (1968). Mort dans la misère et dans l'oubli, Pierre Herbart, qui avait voulu toute sa vie l'avènement du communisme et l'amour des garçons (le pouvoir et le bonheur), a été rangé, de son vivant, parmi les écrivains de second ordre.

• SPIEGEL SAM (1903-1985)

  • Écrit par André-Charles COHEN
  • 3 826 mots

   Huston, et The Prowler (Le Rôdeur, 1951) de Joseph Losey, en Angleterre, puis, en 1954, Sur les quais, d'Elia Kazan, avec Marlon Brando. Là encore, Sam Spiegel sut allier critères artistiques et éléments plus « accrocheurs », capables d'assurer le succès au box-office. Moins esthète qu'homme d'affaires avisé, il fera connaître ses plus grands triomphes à la firme Columbia, avec Le Pont de la rivière Kwaï (1957) de David Lean, et Soudain l'été dernier (1959) de Joseph Mankiewicz.

• LE SPLEEN DE PARIS, Charles Baudelaire Fiche de lecture

  • Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
  • 5 732 mots
  • 1 média

  Baudelaire a successivement évoqué plusieurs titres : Poèmes nocturnes, Rêvasseries, Le Promeneur solitaire et Le Rôdeur parisien. Comme si la ville présente ou absente était le lieu d'où se déduisait sa lecture tout à la fois poétique, onirique et critique de la société moderne : « Quelles bizarreries ne trouve-t-on pas dans une grande ville, quand on sait se promener et regarder ? La vie fourmille de monstres innocents » (« Mademoiselle Bistouri »).

• RÉDA JACQUES (1929-2024)

  • Écrit par Pierre LOUBIER et Encyclopædia Universalis
  • 8 176 mots
  • 1 média

  Le poète est « un passant parmi d'autres » (La Tourne), « un humble rôdeur du monde connaissable » (Beauté suburbaine, 1985). Il évolue dans « l'humilité vigilante de l'ignorance » (Les Ruines de Paris), à l'écoute de la voix qui lui dit « Tu vois ». Néanmoins, pour itinérante et familière qu'elle soit, cette poésie n'exclut pas la profondeur grave, tempérée d'humour et d'autodérision, d'une interrogation sur la perte de l'origine, la fuite du temps, la mort, l'accord avec la nature, la folie humaine ou encore le rythme de l’univers (La Physique amusante, 2009 ; Lettre au physicien, 2012 ; Rythme, chaos, mythologies, 2018).

• LUCIA DI LAMMERMOOR (G. Donizetti)

  • Écrit par Timothée PICARD
  • 9 397 mots
  • 1 média

  Enrico laisse éclater sa haine et sa colère, que vient renforcer la confirmation de ses soupçons : le mystérieux rôdeur n'est autre qu'Edgardo lui-même (air de fureur d'Enrico « Cruda, funesta smania » : « Cruelle, funeste colère » puis cabaletta de vengeance « La pietade in suo favore » : « La pitié en sa faveur »). Raimondo l'invite vainement à l'indulgence.