Rabbi
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, docteur de la loi juive
"rabbi" dans l'encyclopédie
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RABBI
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 021 mots
Dans les communautés juives médiévales et modernes, le rabbi est généralement le maître d'école (prononciation ribbi, rebbi ou rubbi chez les Séfarades). Dans les communautés hassidiques, le rabbi était le chef charismatique, qu'on appelait encore tsaddīq. Dans les pays anglo-saxons, l'usage a prévalu de nommer rabbi le ministre du culte ou le rabbin.
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LOEB RABBI, dit LE MAHARAL DE PRAGUE (1512-1609)
- Écrit par André NEHER
- 11 454 mots
La figure de Rabbi Juda Loeb, que la tradition populaire désigne sous le nom de Haut Rabbi Loeb et l'érudition littéraire par le sigle des initiales hébraïques de son nom (MaHaRal), domine l'histoire spirituelle juive au xvie siècle, non seulement à Prague, ville où il vécut de longues années et à laquelle son nom reste indissolublement attaché (« le Maharal de Prague »), mais pour l'ensemble du judaïsme d'Europe centrale et orientale.
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RABIER BENJAMIN (1864-1939)
- Écrit par Dominique PETITFAUX
- 3 323 mots
- 1 média
« Il est certain que nul mieux que Benjamin Rabier ne paraît au courant de tout ce qui se passe chez les animaux, nul n’a dessiné et ne dessine de plus amusante façon les scènes de leur vie quasi humaine.» En une phrase, qui figure dans sa préface au catalogue d’une exposition d’aquarelles de Benjamin Rabier à la galerie d’art Deplanche en 1910, Guillaume Apollinaire avait dit l’essentiel.
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RABI ISIDOR ISAAC (1898-1988)
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 954 mots
Physicien américain né à Rymanów en Galicie, Isidor Rabi fait ses études à l'université Columbia. En 1928, il travaille en Allemagne dans le laboratoire d'Otto Stern, où il commence ses études sur les jets atomiques. Professeur à l'université Columbia en 1937, il utilise la méthode de résonance magnétique sur les faisceaux moléculaires pour faire de la spectroscopie des radiofréquences.
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TOSSEPHTA ou TOSEFTA
- Écrit par Ernest GUGENHEIM
- 2 164 mots
La tradition la plus répandue en attribue la paternité à Rabbi ‘Hiya et Rabbi Ochaya, contemporains et disciples de Rabbi Juda ha-Nassi. Elle est fondée sur cette parole de Rabbi Zéra : « Toute barayta non enseignée dans l'école de Rabbi ‘Hiya et Rabbi Ochaya est erronée. » Mais certains de leurs enseignements sont donnés parallèlement à ceux de la Tossephta, de sorte qu'ils ne peuvent être les rédacteurs du recueil en question.