Racinienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative à Racine ou à son œuvre
Employé comme nom
- celle qui est spécialiste du théâtre de Racine
"racinienne" dans l'encyclopédie
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RACINE JEAN (1639-1699)
- Écrit par Paul BÉNICHOU
- 24 203 mots
- 5 médias
L'univers racinien La tragédie racinienne est diverse ; l'unité de la forme et du ton y recouvre une matière multiple. On peut y découvrir dès l'abord une unité négative : le tragique chez Racine s'est détaché de l'héroïsme. Il faut observer que la tragédie héroïque était en déclin dix ans déjà avant les débuts de Racine : Quinault, Thomas Corneille avaient souvent, sur la scène tragique, donné la place principale aux tendresses et aux infortunes de l'amour ; les « mourants » avaient succédé aux « glorieux ».
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EWALD JOHANNES (1743-1781)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 383 mots
Il vit de poèmes de circonstance, genre où il est resté maître, sur quoi un séjour à Rungstedlund — qui sera un jour la résidence de Karen Blixen qui lui a dûment rendu hommage dans ses Essais —, lui inspire un chef-d'œuvre en vers, toujours inspiré de Saxo, également sur un sujet scandinave ancien : La Mort de Balder (1773), évoquée dans une perspective très racinienne de la fatalité de la passion.
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OTWAY THOMAS (1652-1685)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 3 816 mots
L'Orpheline est une tragédie « racinienne », déclare le critique Bonamy Dobrée (Restoration Tragedy), par l'accent de sincérité des personnages dont la sensibilité rehausse l'impact tragique. Cette malheureuse histoire, aux péripéties invraisemblables, fait périr Monimia, son héroïne, tendrement aimée par deux frères jumeaux, avec des accents dignes des grandes dames de la tragédie jacobéenne.
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BESSMERTNOVA NATALIA (1941-2008)
- Écrit par Sylvie JACQ-MIOCHE
- 4 536 mots
Bessmertnova aurait pu être une héroïne racinienne tandis que Maximova appartiendrait davantage au monde de la comédie et du drame cornélien. Très vite essentielle dans la compagnie, Bessmertnova crée, en 1964, l'un des derniers ballets de Kasian Goleïzovski, Leila et Medjnoun. Puis s'enchaînent les prises de rôles du répertoire : Giselle (1963), Le Lac des Cygnes et La Fontaine de Bakhtisaraï (1965), Cendrillon et Le Petit Cheval bossu (1968), le Roméo et Juliette de Leonid Lavrovski (1969) et plus tard, Don Quichotte, La Belle au bois dormant.
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GÜIRALDES RICARDO (1886-1927)
- Écrit par Sylvia MOLLOY
- 5 259 mots
Pendant ce séjour à Paris, Güiraldes finit un roman, Xaimaca, « l'analyse minutieuse, racinienne, d'un amour entre un Argentin et une Argentine qui voyagent en Amérique » (V. Larbaud), et il écrit d'affilée les dix premiers chapitres de Don Segundo Sombra. À son retour en Argentine, il travaille à la version définitive de Xaimaca ainsi qu'à son Don Segundo Sombra.