Raciste
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif au racisme, idéologie basée sur une supériorité supposée de certaines races, toujours prônée par ceux qui estiment appartenir aux races estimées "supérieures"
Employé comme nom
- personne qui pense qu'il existe une supériorité de certaines races
"raciste" dans l'encyclopédie
-
LA COULEUR ET LE SANG, DOCTRINES RACISTES À LA FRANÇAISE (P.-A. Taguieff)
- Écrit par René MONZAT
- 7 506 mots
Günther, membre de l'organisation mystico-raciste Nordischer Ring (Anneau nordique) et l'éditeur de la revue Rasse. Il donne des articles à Die Sonne, mensuel pour « la race, la foi et le peuple ». La démonstration pourrait être poursuivie puisque, dans les années 1970 et 1980 le G.R.E.C.E. (Groupement de recherche et d'étude pour la civilisation européenne) a refait franchir le Rhin à certaines de ces conceptions, notamment en publiant en 1983 dans sa revue Études et recherches une traduction en français d'un texte du raciologue Ludwig Ferdinand Clauss paru dans Rasse en 1937, « David et Goliath », où est stigmatisée la fourberie du petit juif face au noble aryen.
-
RACISME
- Écrit par Albert MEMMI
- 19 022 mots
- 3 médias
Le commerçant, le médecin ou l'avocat des sociétés libérales, qui a une conduite raciste ou antisémite, défend ses propres intérêts avec une telle argumentation contre des concurrents noirs ou juifs qui le gênent. Il n'y a d'ailleurs pas de contradiction entre les deux motivations et elles sont très souvent mêlées. Pourquoi le citoyen suisse ou français actuel, de condition moyenne ou modeste, est-il si souvent raciste à l'égard des travailleurs étrangers qui viennent pourtant remplir un rôle indispensable à l'économie de son pays ? Parce qu'il a peur, ce citoyen est obscurément saisi d'angoisse devant tant d'hommes différents de lui, qui risquent d'ébranler les structures de l'édifice social auquel il est attaché.
-
STEIGER ROD (1925-2002)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 633 mots
Fuller, 1957), policier raciste (Dans la chaleur de la nuit, N. Jewison, 1967 ). Il incarne tour à tour Al Capone (R. Wilson, 1959), Napoléon (Waterloo, S. Bondartchouk, 1970) et W. C. Fields (Fields et moi, A. Hiller, 1976), et tourne beaucoup en Italie, notamment avec Francesco Rosi (Main basse sur la ville, 1963 ; Lucky Luciano, 1973).
-
FERRER IBRAHIM (1927-2005)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 879 mots
Sa peau noire ne facilite pas son intégration sous le régime raciste de Batista. Après un passage furtif dans divers groupes, il finit par intégrer l'Orquesta Chepín-Chovén, ensemble majeur de Santiago, avec lequel il enregistre en 1955 El Platanal de Bartolo, qui lui ouvre les portes de l'Orquesta Ritmo Oriental de La Havane. Crooner à la voix romantique, passionné de boléro, il entame alors une collaboration de trois décennies avec le groupe Los Bocucos, avant de prendre, dans les années 1980, une retraite sans gloire.
-
NAISSANCE D'UNE NATION (D. W. Griffith), en bref
- Écrit par Joël MAGNY
- 1 256 mots
- 1 média
Ce qui ne va pas sans excès : notamment l'éloge des esclavagistes et du Ku Klux Klan, et une description incontestablement raciste des Noirs, déjà critiqués à l'époque. Naissance d'une nation dépeint le mouvement historique qui part de la conquête d'un espace « vierge » et morcelé, le « Far West », pour aboutir à son rassemblement définitif en une « nation », les « États-Unis ».