Radicale-socialiste
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en politique, relative au radical-socialisme (abréviation : rad-soc)
Employé comme nom
- en politique, membre féminin du parti radical-socialiste
"radicale-socialiste" dans l'encyclopédie
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BONHEUR GASTON (1914-1980)
- Écrit par René JANVIER
- 2 992 mots
Issu de la gauche radicale-socialiste, gaulliste ardent à ses heures, rompant avec toutes les classifications par ses foucades inattendues, Gaston Bonheur, tout en assumant une activité de chroniqueur à la fois constante et à éclipses dans des publications fort diverses, s'est affirmé finalement un communiste hors parti, et hétérodoxe s'il en fut. Selon ses propres dires, le communisme se résume à « communale » (école), « commune » (et Commune) et « communauté » (de fête ou de gastronomie), formule qui lui fait finalement introduire l'éloge de l'Albanie « maoïste » dans un roman onirique dont le véritable héros est un curé languedocien (Le Soleil oblique, 1978).
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FABRE ROBERT (1915-2006)
- Écrit par Serge BERSTEIN
- 4 161 mots
Suspendus de leur adhésion au Parti radical, Robert Fabre et ses collègues du Groupe d'études franchissent le pas et font scission pour créer à l'automne de 1972 le Mouvement de la gauche radicale-socialiste, qui prendra en 1973 le nom de Mouvement des radicaux de gauche, toujours présidé par Robert Fabre. Toutefois, homme de compromis et de modération, Robert Fabre ne tarde pas à se sentir mal à l'aise au sein d'une Union des gauches que la rivalité de moins en moins dissimulée entre socialistes et communistes tend à raidir dans une opposition sans concession.
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FRANC-MAÇONNERIE
- Écrit par Roger DACHEZ et Luc NEFONTAINE
- 58 860 mots
De là proviendra l'image, classique en France mais incompréhensible en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, d'une franc-maçonnerie radicale-socialiste et anticléricale qui correspondra à une certaine réalité jusqu'à la fin des années 1930 : le Frère Voltaire fut son idole, le Frère Émile Littré (1801-1881) son philosophe, le Frère Jules Ferry (1832-1893) son modèle politique, tandis que la séparation des Églises et de l'État et la création de l'école laïque furent ses deux actions d'éclat.