Rainure

"rainure" dans l'encyclopédie

• MICROLITHE (outillage lithique)

  • Écrit par Michel ORLIAC
  • 594 mots

  Ces très petites pièces pouvaient servir d'armatures de flèches ou bien, associées et maintenues dans une rainure, être les éléments utiles à la fabrication de harpons, de faucilles.

• RAYURE, armement

  • Écrit par André DAUBARD
  • 964 mots

  Rainure hélicoïdale peu profonde pratiquée à l'intérieur du canon d'une arme à feu pour imprimer au projectile un effet de rotation qui en améliore la portée et la précision. Les premières armes rayées apparurent au xve siècle ; les rayures étaient alors souvent longitudinales, mais devinrent très vite hélicoïdales. Il faudra attendre le xviie siècle pour voir apparaître les premières armes à feu à canon rayé (carabines de chasse), le xviiie siècle pour que l'armée en soit dotée et le xixe siècle pour que les canons rayés soient adoptés pour l'artillerie.

• ALIDADE

  • Écrit par Jacques MÉRAND
  • 891 mots

  ) porte une pinnule fixe ; la seconde, non trouée, coulisse dans une rainure graduée, au centre de la règle. Visant par la pinnule fixe, l'observateur déplace l'écran mobile jusqu'à couvrir complètement le diamètre de l'astre : celui-ci est alors donné par la distance entre les deux pinnules.

• PREMIÈRES EXPLOITATIONS MINIÈRES SOUTERRAINES

  • Écrit par Marie-Christine BAILLY-MAÎTRE
  • 2 294 mots

  Les premières extractions minières concernent le cuivre (VIIe millénaire), mais l'abattage du minerai est essentiellement réalisé dans des carrières à ciel ouvert, à l'aide d'outils de pierre, les maillets à rainure. Il faut attendre le ve siècle avant J.-C. pour voir apparaître les premiers véritables réseaux de galeries attestant une gestion de l'espace souterrain.

• DRAVIDIENS STYLES

  • Écrit par Rita RÉGNIER
  • 4 511 mots

  L'observateur distingue ainsi de bas en haut trois parties : – le soubassement formé d'une plinthe, d'un tore, d'une rainure et d'un larmier, orné d'un motif en forme de fer à cheval plus ou moins déformé ; – le pilastre divisé en trois régions : tout d'abord une bande sculptée de représentations d'animaux ; ensuite un fût surmonté d'une sorte de corbeille, puis d'un bulbe, puis d'une doucine renversée, puis d'un tailloir, puis encore d'un coussinet cubique séparant l'abaque du corbeau ; enfin un entablement proprement dit, que supporte un « corbeau », dont la forme varie avec les époques et que surmonte un larmier, décoré comme celui du soubassement de motifs en forme de fer à cheval ; – un attique constitué d'une rangée de pavillons en ronde bosse sur lesquels est reproduit à une échelle réduite le schéma que l'on vient d'indiquer.