Ramassis
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- entassement de choses de peu de valeur, de personnes sans intérêt
"ramassis" dans l'encyclopédie
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LUMPENPROLÉTARIAT
- Écrit par Claude LEFORT
- 2 112 mots
Marx y développe l'idée que Louis Napoléon n'a pu conquérir le pouvoir qu'en prenant appui sur un ramassis de « vagabonds, soldats en rupture de ban, repris de justice, galériens évadés, escrocs, charlatans, clochards, pickpockets, filous, tricheurs, maquereaux ou patrons de bordel, portefaix, écrivailleurs, joueurs d'orgue de barbarie, chiffonniers, bohémiens, mendiants — bref, toute cette masse diffuse et inorganisée, ballottée de çà de là ».
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VALLON LOUIS (1901-1981)
- Écrit par Christian SAUVAGE
- 5 578 mots
: « un ramassis de menteurs, de tricheurs, d'aveugles ». Le ton manque parfois un peu de mesure, mais ce qui est le plus important c'est que, de Gaulle parti, Louis Vallon revient à ses engagements de jeunesse. En 1974, il lance un appel entre les deux tours de l'élection présidentielle : « Les forces sociales qui ont fait naguère Vichy sont hostiles à François Mitterrand et sont favorables à son adversaire.
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OLYMPIADES POPULAIRES
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 6 231 mots
se voit présenté par celles-ci comme un « ramassis d'aristocrates et de bourgeois » qui, sous couvert d'universalisme, prône le libéralisme et le colonialisme et utilise le sport comme un opium du peuple servant à maintenir la paix sociale. En France, la Fédération sportive athlétique socialiste naît en 1909 sous l'impulsion de la Section française de l'Internationale ouvrière (S.
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GUIGNOL'S BAND, Louis-Ferdinand Céline Fiche de lecture
- Écrit par Philippe DULAC
- 6 877 mots
- 1 média
La « bande du guignol », c'est un ramassis de souteneurs, de prostituées, d'ivrognes ou de clochards, piétinant allègrement les valeurs et les lois. La dimension éthique qui marquait les premiers ouvrages de Céline a ici disparu, de même que leur caractère de romans d'éducation ou d'initiation. C'est ainsi que Ferdinand, s'il demeure le personnage principal et le narrateur, n'est plus un héros confronté à son destin.
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ART ET CULTURE, Clement Greenberg
- Écrit par Patrick de HAAS
- 7 732 mots
Greenberg propose alors une version mélancolique et pessimiste de l'avant-garde artistique : son rôle consiste moins à s'articuler à un projet politique qu'à participer, dans un rapport de continuité au passé, plutôt qu'en pratiquant la table rase, au sauvetage de la qualité devant l'invasion du kitsch, « ramassis de tous les faux-semblants de la vie de notre temps ».