Ramollissement
- Nom masculin singulier
Définition
- fait de se ramollir
- en médecine, dégradation d'un organe due à un manque d'irrigation ( ramollissement du cerveau)
- au figuré, perte de dynamisme, de volonté
"ramollissement" dans l'encyclopédie
-
RAMOLLISSEMENT CÉRÉBRAL
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 690 mots
L'évolution d'un ramollissement est assez stéréotypée : le début brutal habituel réalise le classique ictus apoplectique ; si le malade survit à l'accident initial, intervient une phase de récupération plus ou moins prolongée, laissant des séquelles très variables dont l'importance dépend de l'étendue du territoire ischémié et aussi de ses possibilités de revascularisation par la circulation collatérale.
-
ISCHÉMIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 736 mots
Si la situation hémodynamique continue à se détériorer, vont apparaître des lésions définitives : gangrène, infarctus du myocarde, ramollissement cérébral... C'est la maladie athéromateuse, qui est responsable de la plupart des cas d'ischémie.
-
BUERGER MALADIE DE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 119 mots
Mais le pronostic vital est réglé par la possibilité d'atteinte des artères viscérales avec pour conséquence l'infarctus du myocarde, l'infarctus mésentérique et, plus rarement, le ramollissement cérébral. Le diagnostic clinique peut être confirmé par les résultats de l'artériographie et éventuellement par biopsie. Des caractères particuliers permettent de distinguer la maladie de Buerger de l'artérite athéromateuse précoce.
-
HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 1 534 mots
Certaines subtilités cliniques et la ponction lombaire ne permettent pas toujours de différencier l'hémorragie cérébrale du ramollissement ischémique, au tableau souvent voisin ; chez un sujet dont l'état général le permet encore, le recours à l'angiographie cérébrale est dans ce cas justifié. On ne doit pas oublier parmi les étiologies possibles : le traumatisme, le traitement anticoagulant (surtout s'il est mal contrôlé) et certaines infections.
-
HÉMIPLÉGIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 500 mots
ramollissement cérébral) ou hémorragique (cf. hémorragie cérébrale) ; tumorale, nécessitant un bilan paraclinique très complet (cf. tumeurs cérébrales) ; infectieuse : après méningite, par exemple (cf. aussi abcès du cerveau) ; trouble pathologique généralisé : hypoglycémie, périartérite noueuse. Il convient d'insister sur la fréquence des causes vasculaires, surtout après la cinquantaine, chez un sujet hypertendu et athéromateux.