Ramure
- Nom féminin singulier
Définition
- ensemble des branches d'un arbre
- bois d'un cerf ou d'un daim
"ramure" dans l'encyclopédie
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CHEVREUIL
- Écrit par Marie-Claude BOMSEL
- 2 172 mots
- 1 média
Cette ramure de 20 centimètres tombera en automne pour repousser l'hiver. Le chevreuil mesure environ 80 centimètres, son poids varie de 15 à 20 kilogrammes chez la femelle (appelée chèvre ou chevrette) à 35-40 kilogrammes chez le mâle (appelé brocard). Son espérance de vie est de quinze ans. Sa nourriture est variée : il consomme aussi bien des végétaux ligneux que des champignons, des plantes herbacées ou des céréales.
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DAIM
- Écrit par Marie-Claude BOMSEL
- 2 240 mots
- 1 média
Les mâles marquent leur territoire en frottant les arbres à l'aide de leur ramure. Au début de l'automne, les mâles rejoignent les territoires des femelles. Pour conquérir les daines qu'ils attirent en bramant, ils s'affrontent en de violents combats. Le vainqueur s'approprie alors un groupe de dix à vingt femelles. Après une gestation de huit mois, la femelle donne naissance à un seul petit faon tacheté.
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BRINDISI
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 871 mots
Son nom grec, Brentesion (changé par les Romains en Brundisium, qui signifie « tête de cerf » et fait référence au port intérieur en forme de ramure), rappelle son origine illyrienne. Devenue ville romaine en 226 avant J.-C., Brindisi forma un demi-siècle plus tard, avec Tarentum (l'actuelle Tarente), une base de la résistance au général carthaginois Hannibal.
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PRÉADAPTATION
- Écrit par Cédric GRIMOULT
- 5 915 mots
On croyait, par exemple, qu'un facteur évolutif inconnu provoquait, chez les cerfs, une augmentation de la taille de la ramure, jusqu'à devenir gigantesque, conduisant irrémédiablement à la disparition de l'espèce. En fait, comme George Gaylord Simpson l'expliqua au congrès de Paris en 1947, le maintien de pressions de sélection pendant un long laps de temps permet de rendre compte d'un grand nombre de cas de ce genre.
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MAGDALÉNIEN ART
- Écrit par Denis VIALOU
- 8 155 mots
- 4 médias
L'autre formulation apparaît à la fin de l'art magdalénien, vers 13 000-12 000 ans, sur des blocs, sur des parois et même sur des formes découpées en pierre, ramure, ivoire : il s'agit de la stylisation géométrique de la silhouette féminine, réduite à deux longs angles associés comme les branches d'un compas ouvert ; pas de tête ni de membres mais juste un ou deux petits appendices angulaires figurant les seins.