Rastaquouère
- Nom masculin singulier
Définition
- riche étranger dont on ne connaît pas les sources de revenus
"rastaquouère" dans l'encyclopédie
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DESCRIÈRES GEORGES (1930-2013)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 3 704 mots
- 1 média
Il retrouvera son metteur en scène complice régulièrement avec Marivaux (le roi de Castille, dans Le Prince Travesti en 1966) et, surtout, avec Feydeau, où il excelle dans les personnages de rastaquouère – le général Irrigua du Fil à la Patte ou le Don Carlos de Castilian de La Puce à l’oreille. Comédien dont le style représente l’essence même du Français, il séduit par la maîtrise d’un jeu classique et posé, fondé sur l’art de l’élocution.
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LANG FRITZ (repères chronologiques)
- Écrit par Joël MAGNY
- 5 045 mots
1919 La même année, il réalise ses premiers films, La Rastaquouère (Halbblut), Hara-Kiri (Madame Butterfly) et les deux premières parties des Araignées. 1920 Fritz Lang épouse la romancière Thea von Harbou, qui collaborera aux scénarios de tous ses films jusqu'en 1933. 7 octobre 1921 Première à Berlin des Trois Lumières qui intègre certains aspects de l'esthétique expressionniste.
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MAQUILLAGE
- Écrit par Dominique PAQUET
- 29 175 mots
- 2 médias
L'apparition des fards Leichner (1873), du nom d'un baryton qui a commercialisé les premiers fards de théâtre, en développant les gammes, les produits et les estompes, permet de typologiser les visages peints selon les emplois : vieux père, ingénue, financier, rastaquouère, paysan, duègne. Sauf dans le mélodrame, ni le maquillage ni le grime, c'est-à-dire l'art de se vieillir, de s'enlaidir ou de se faire une tête, ne se trouvent liés à une symbolique ou à un code, à la différence des arts du spectacle orientaux.
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ACTEUR
- Écrit par Dominique PAQUET
- 37 494 mots
- 4 médias
Les recherches empiriques d'une psychologie de l'acteur sont contemporaines des esthétiques réaliste puis naturaliste de la seconde moitié du xixe siècle étayées par la codification des conditions : père noble, duègne, banquier, financier, rastaquouère, ingénue pour n'en citer que quelques-unes... L'apparition du metteur en scène impulse corollairement une réflexion sur la mise en espace du corps, d'autant que l'éclairage et l'obscurité de la salle favorisent chez le comédien une concentration de son jeu vers plus d'intériorité et de rigueur.