Ratage

"ratage" dans l'encyclopédie

• POIRÉ JEAN-MARIE (1945- )

  • Écrit par René PRÉDAL
  • 2 791 mots

  Au lieu de vendre les droits d'un remake, de le réaliser lui-même ou d'en tourner une suite, Poiré adapte principe et personnages au contexte américain, ce qui produit une typique comédie US « bas de gamme », suivie par le ratage complet de Ma femme s'appelle Maurice (2002).

• CAVALCANTI ALBERTO (1897-1982)

  • Écrit par Gérard LEGRAND
  • 3 135 mots

  Mais de ses projets n'aboutissent qu'un Château des Carpathes d'après Jules Verne (1957), tourné en Roumanie, et en Italie Les Noces vénitiennes (1958, avec Martine Carol), consternant ratage. Calvacanti travaille pour la télévision britannique, confectionne pour l'État d'Israël un documentaire sur Theodor Herzl (1967) et tente, lors de son retour au Brésil, de s'imposer comme précurseur moral du « Cinema Novo », qui ne lui doit rien.

• BÉNOUVILLE PIERRE DE (1914-2001)

  • Écrit par Charles-Louis FOULON
  • 4 196 mots

  ] parce qu'une fois il a failli, il est perdu !“, toutefois il défendit longtemps Hardy, qui lui avait confié, en 1945, bien au-delà d'un ratage de sa vie, son „immense lassitude du monde“. Pour sa part, fait général après son engagement direct dans la campagne d'Italie du printemps de 1944, Pierre de Bénouville s'est voulu membre actif de „l'Armée française ressuscitée, victorieuse et unie“.

• LECONTE PATRICE (1947- )

  • Écrit par René PRÉDAL
  • 4 263 mots

  Tout se dérègle brutalement avec le ratage et l'échec commercial de La Veuve de Saint Pierre (2000), lourde, froide et lente superproduction en costumes que Leconte récupère après le désistement d'Alain Corneau en pleine préparation. Leconte prend alors à témoin la presse écrite et audiovisuelle, rendant responsable la critique de « tuer » le cinéma français par son élitisme.

• MARTHALER CHRISTOPH (1951- )

  • Écrit par Christophe TRIAU
  • 6 047 mots
  • 2 médias

  Mais, parce que ce sont les motifs du ratage et du dérisoire qu'il travaille, inlassablement et excessivement, et parce qu'il est porté par une choralité d'ensemble (musicale et chorégraphique) qui cultive le mode mineur, cet humour n'est jamais surplombant ou méprisant – il se retourne au contraire en une humeur spleenétique. Chez Marthaler, la répétitivité comme la lenteur fondent ainsi, rythmiquement et dialectiquement, le comique et la mélancolie.