Rationaux
- Nom masculin pluriel
Définition
- pectoraux ornés des grands prêtres des Hébreux
"rationaux" dans l'encyclopédie
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RATIONALISATION, psychanalyse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 042 mots
Terme introduit en psychanalyse par Ernest Jones en 1908 (La Rationalisation dans la vie quotidienne), et utilisé pour désigner un procédé qui, comme tel, apparaît dans un champ très étendu allant de la pensée normale à la pensée délirante. La rationalisation permet au sujet de tolérer des attitudes émotives et des expériences pulsionnelles (qu'il redouterait ordinairement) chaque fois qu'il peut les justifier comme « raisonnables » logiquement ou acceptables moralement, ou les deux à la fois.
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CALCUL ET RATIONALISATION (repères chronologiques)
- Écrit par Pierre MOUNIER-KUHN
- 3 994 mots
1623 L'astronome allemand Wilhelm Schickard invente une « horloge à calcul ». Mais celle-ci disparaît dans un incendie et Schickard ne poursuit pas ce projet qui n'aura donc aucune influence historique. 1637 René Descartes, dans le Discours de la méthode, définit la méthode rationnelle de résolution des problèmes : diviser chaque difficulté en opérations ou en éléments aussi simples que possible.
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RATIONAL EXPECTATIONS AND ECONOMETRIC PRACTICE, Robert Lucas et Thomas Sargent Fiche de lecture
- Écrit par Marion GASPARD
- 5 408 mots
Les articles fondateurs de cette école, rassemblés dans Rational Expectations and Econometric Practice (Anticipations rationnelles et pratique économétrique) par ses deux chefs de file, cherchent à réhabiliter les idées prékeynésiennes. Ils étendent le cadre d'analyse néo-classique aux problèmes macroéconomiques dynamiques via l'hypothèse emblématique de ce courant de pensée : l'hypothèse des anticipations rationnelles.
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LIBERTINS
- Écrit par Robert ABIRACHED et Antoine ADAM
- 31 437 mots
Originairement, le libertinage est une « licence de l'esprit qui rejette les croyances religieuses », et les libertins du xviie siècle peuvent être considérés comme les ancêtres directs des « rationaux », puis des philosophes de l'âge des Lumières. Après la mort de Louis XIV, qui déchaîne des forces depuis longtemps contenues, la Régence donne libre cours à un épicurisme plus pratique que spéculatif : ce n'est pas l' irréligion qui caractérise d'abord les roués, mais une propension sans frein à la débauche.