Rebuter
- Verbe à l'infinitif
Définition
- (vieilli) mettre au rebut
- décourager, dégoûter, ennuyer
- rejeter durement
A la forme pronominale
- se dégoûter
"rebuter" dans l'encyclopédie
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FARAZDAQ AL- (apr. 641-728)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 1 676 mots
La langue d'al-Farazdaq est vigoureuse, riche, sans jamais cependant tomber dans la recherche ni rebuter par une trop grande difficulté. Cette caractéristique, ajoutée aux qualités qui marquent la facture des poèmes et le traitement des thèmes, fait d'al-Farazdaq l'héritier de la grande tradition bédouine dont commence à se distinguer nettement une poésie d'inspiration et de langage modernisants.
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ESTAUNIÉ ÉDOUARD (1862-1942)
- Écrit par Robert LOUIS
- 2 608 mots
Estaunié possède au service de son propos un style d'une grande pureté classique, mais dont l'austérité voulue peut rebuter au premier contact. Cette ascèse de l'écriture est d'autant plus remarquable que, dans sa première manière, l'auteur avait connu des réussites qui, avec L'Empreinte (1895), roman condamnant les méthodes pédagogiques des Jésuites, avaient atteint le plus éclatant succès.
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REISER JEAN-MARC (1941-1983)
- Écrit par Marc THIVOLET
- 3 573 mots
Pour peu qu'il ne se laisse pas rebuter par la première image, le « lecteur » qui s'engage dans l'une de ses histoires ne peut qu'être emporté, même à son corps défendant, par la théâtralité des situations, le caractère percutant des répliques et la pertinence de la « chute ».
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LE FILS NATUREL, SUIVI DE ENTRETIENS SUR LE FILS NATUREL, Denis Diderot Fiche de lecture
- Écrit par Anouchka VASAK
- 6 476 mots
Et si Le Fils naturel peut, aujourd'hui comme hier, rebuter par son pathétique grandiloquent, l'étrange objet que Diderot fabrique en 1757, promesse d'une participation à l'expérience d'un spectacle vivant, est sans doute esthétiquement plus révolutionnaire dans son principe que le Paradoxe sur le comédien, retour au classicisme sous les espèces d'un « cynisme libertin » (Alain Ménil).
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RUIZ DE ALARCÓN JUAN (1580 env.-1639)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 8 133 mots
Cette qualité à la fois artistique et humaine de l'inspiration d'Alarcón ne pouvait que surprendre et peut-être même rebuter le public des corrales, soulevé d'admiration éperdue par le foisonnement démesuré de l'imagination de Lope. Par son sens de la mesure, de l'équilibre, de la litote, par son exigence de rigueur dans la construction dramatique, le théâtre d'Alarcón se rapprochait de la tragédie française.