Reclus
- Nom masculin invariant en nombre
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- qui est isolé du monde, enfermé
Employé comme nom
- personne qui vit isolée du monde
"reclus" dans l'encyclopédie
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RECLUS ÉLISÉE (1830-1905)
- Écrit par Valérie CHANSIGAUD
- 7 513 mots
Un géographe anarchiste L’année 1864 marque un tournant important : avec son frère Élie, Élisée Reclus adhère, dès sa création, à l’Association internationale des travailleurs (ou Ire Internationale) et rencontre Michel Bakounine. Dès lors, les frères Reclus deviennent des membres actifs du mouvement anarchiste. En 1868, Élisée Reclus fait paraître La Terre.
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RECLUS DE MOLLIENS BARTHÉLEMY dit LE (XIIIe s.)
- Écrit par Daniel POIRION
- 1 729 mots
Le parti pris satirique y est encore plus évident, tandis que les avertissements au lecteur se font plus directs, en vue de lui insuffler l'énergie nécessaire à la vie religieuse telle que l'entend notre reclus. La trame allégorique n'est plus que fragmentaire, surgissant de temps en temps pour suggérer la glose qui se présente comme « la moelle des os ».
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ÉTIENNE DU MONT AUXENCE, dit LE JEUNE (715 env.-765)
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 789 mots
Né à Constantinople, disciple de l'anachorète Jean, puis reclus au mont Auxence près de Chalcédoine, où il fonde un monastère. Après le synode iconoclaste de Hiereia en 754, Étienne mène la résistance, laïque et monastique, à la politique religieuse de Constantin V. Il refuse de contresigner le décret synodal. On brûle son couvent et on le déporte dans l'île de Proconnèse.
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KROPOTKINE PIOTR ALEXEÏEVITCH (1842-1921)
- Écrit par Paul CLAUDEL
- 3 775 mots
- 1 média
Lié d'amitié avec Élisée Reclus, il fonde avec lui le journal Le Révolté (qui devient peu après La Révolte), dont ils confient la direction à l'anarchiste Jean Grave. À cette époque, Kropotkine est partisan de la « propagande par le fait » que son ami vient de mettre en pratique en Italie ; il écrit dans Le Révolté, en 1880 : « La révolte permanente par la parole, par l'écrit, par le poignard, le fusil, la dynamite [.
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PIERRE L'ATHONITE saint (IXe s.)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 1 247 mots
Saint Pierre l'Athonite est, à cette époque, le prototype de l'érémitisme le plus exigeant ; il vit cinquante ans reclus dans une caverne, se nourrissant d'herbes et de racines, cherchant de manière abrupte l'illumination, la « prière perpétuelle », l'expérience, dès ici-bas, de la mort-résurrection. Le monachisme cénobitique, qui devait donner à l'Athos les conditions de sa pleine floraison historique, n'est jamais parvenu à étouffer l'inspiration brûlante et « sauvage » de Pierre : à travers de violentes tensions, l'érémitisme extrême ou la réclusion, dont il avait donné l'exemple, est devenu le but ultime de la vie monastique, auquel seuls quelques-uns accèdent, après la maturation spirituelle que permet le cénobitisme.