Regret
- Nom masculin singulier
Définition
- chagrin, déception causée par la perte d'un bien ou la non-réalisation d'un projet
- mécontentement suite à une action non faite ou à une action mal faite
- désaveu d'une attitude antérieure
- (vieilli) chagrin à la mort de quelqu'un
- excuse (nous avons le regret de ne pas...)
Expressions autour de ce mot
- à regret : à contrecœur
"regret" dans l'encyclopédie
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LES REGRETS, Joachim du Bellay Fiche de lecture
- Écrit par Yvonne BELLENGER
- 4 665 mots
Au lieu de cela, Du Bellay chante le regret du pays absent. Il ne parle pas d'amour, ne maudit pas une cruelle, mais invective un entourage hostile et corrompu. Sur le plan formel, Les Regrets sont le premier recueil composé uniquement de sonnets d'alexandrins (les Antiquités de Rome alternaient alexandrins et décasyllabes). Sur le fond, ils introduisent, à l'exemple italien, la satire dans le sonnet.
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FRONTON, MARCUS CORNELIUS FRONTO, consul (143)
- Écrit par Élizabeth BINE
- 806 mots
Ses éloges de la fumée ou de la poussière mériteraient un examen plus attentif, et cela même si son impérial élève, au grand regret du maître, a fini par préférer la philosophie à la rhétorique.
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ANACRÉON DE TÉOS (560-478 av. J.-C.)
- Écrit par Dominique RICHARD
- 1 211 mots
Il est gracieux, moqueur et parfois aussi, avec un accent plus personnel, mélancolique du regret de vieillir. Les soixante petits poèmes dits anacréontiques sont des imitations de l'époque alexandrine. Les poètes latins Catulle et Horace ont également pris Anacréon pour modèle de l'ode légère (par opposition à l'ode pindarique). Ronsard et les poètes français de la Renaissance, après l'édition des Anacréontiques par Henri II Estienne, en 1554, se sont, à leur tour, inspirés d'Anacréon (L'Amour piqué, L'Amour mouillé.
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KLINGSOR LÉON LECLÈRE dit TRISTAN (1874-1966)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 364 mots
Ses poèmes sont toujours de courtes pièces, presque chantées, où il évoque avec discrétion un souvenir, un regret, une nostalgie. Il y a beaucoup de bonheur, de saveur, parfois un soupir dans les élégies. Le travail menu du ciseleur y transparaît mais il conserve toujours galanterie et vigueur. Schéhérazade (1903), Le Valet de cœur (1908) évitent ainsi l'affectation.
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MONTEMAYOR JORGE DE (1520 env.-1561)
- Écrit par Daniel DEVOTO
- 1 757 mots
Bien que s'insérant dans une tradition déjà ancienne (bucoliques grecs, imitateurs latins, Boccace qui puise à ces sources, l'Arcadie de Sannazaro), la Diana de Montemayor, rédigée dans un castillan raffiné, où l'ascendance portugaise ne pointe que dans une teinte de saudade (variations narcissiques sur la solitude et le regret), propre aux Lusitaniens, constitue par sa trame autant que par ses parties lyriques l'un des sommets du roman de la Renaissance.