Rehaut
- Nom masculin singulier
Définition
- dans un dessin, une peinture, retouche plus claire destinée à mettre les lumières en valeur
"rehaut" dans l'encyclopédie
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GOUACHE
- Écrit par Jean RUDEL
- 2 528 mots
Au xve siècle elle se développe comme un complément, elle apporte un « rehaut » de lumière aux innombrables dessins florentins de cette époque, particulièrement aux dessins sur papier teinté (ce qui assure ainsi une « demi-lumière »). Mais on l'utilisait également sur toile fine, la « toile de Reims » — tantôt dans les études d'atelier (« drapés » de Léonard de Vinci ou de son cercle), tantôt dans de véritables peintures, mais surtout pour les cartons d'esquisse.
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JACOB LES
- Écrit par Colombe SAMOYAULT-VERLET
- 3 950 mots
- 1 média
Ce qui en subsiste dans les musées montre bien les différents types de ses meubles : depuis le mobilier d'apparat en bois doré, sièges de proportions amples, parfois dotés de sphinges ou de chimères aux accotoirs, consoles ou meubles d'appui aux formes droites richement recouverts de bronze, meubles à l'usage personnel de l'Empereur comme les bureaux-mécaniques, jusqu'au mobilier le plus simple en acajou ou même en bois peint sans rehaut de bronze, dont les formes bien dessinées (pieds sabres à l'arrière, tournés en balustre à l'avant, dossiers à volutes) et la qualité d'exécution constituent toute l'élégance.
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LI LONGMIAN [LI LONG-MIEN] (1040-1106)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 4 511 mots
La peinture au trait Nourri par l'étude et l'imitation des Anciens : Gu Kaizhi, Wu Daozi, Han Gan, Yan Liben, Li Gonglin réussit à développer une formule originale, celle de la peinture au trait sans nul rehaut de lavis ni couleurs (bai miao), exécutée généralement sur papier (un papier dont la fabrication venait à cette époque de prendre un large développement).
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GONG XIAN [KONG HIEN] (av. 1599-1689) ET KUNCAN [K'OUEN-TS'AN] (1612-av. 1680)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 12 704 mots
Il témoigne d'une grande originalité dans le maniement de la couleur : celle-ci n'est plus confinée dans son rôle traditionnel de simple rehaut ornemental et facultatif ; utilisée dans des tons soutenus, elle est souvent constitutive de la forme au même titre que l'encre. On ignore à quelle date est mort Kuncan. La mention, dans un catalogue ancien, de deux peintures respectivement datées de 1690 et 1692 n'est plus acceptée aujourd'hui comme un élément convaincant de sa chronologie ; il se pourrait, en fait, que Kuncan soit mort avant 1680.
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ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 58 316 mots
- 2 médias
), donne à ce style un rehaut de prestige et de singularité. Mais il reste que chaque dramaturge joue sur son propre clavier et possède ses qualités personnelles qui, pour les initiés, le distingue du voisin. La comédie Si le théâtre élisabéthain se range, pour la tragédie, dans le sillage de Sénèque, c'est de Plaute et Térence que sortira la comédie.