Rejeton
- Nom masculin singulier
Définition
- jeune pousse d'un arbre
- familièrement, fils
"rejeton" dans l'encyclopédie
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GAVOTTE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 850 mots
Elle est tenue, au xvie siècle, pour un rejeton du branle. Au xviie, dans le ballet et la suite, elle connaît une grande vogue à Versailles et dans toute l'Europe. Elle est généralement précédée d'une sarabande. Sa structure varie et obéit à des schèmes tels que : 2 + 2, 4 + 4, 4 +8 + 4, 4 + 12 mesures à 2/2. Bach en a composé dans ses Suites françaises.
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NAZARÉENS, religion
- Écrit par André PAUL
- 2 156 mots
Cependant — l'adjectif « nazôréen » en effet ne vient pas forcément de Nazareth —, il est possible qu'il y ait eu des croisées ou confusions étymologiques, au sein de l'Église primitive, entre « Nazareth » ou « nazaréen » et l'hébreu néser (« branche », « rejeton » : Is., xi ; ce terme est employé à plusieurs reprises dans les Hymnes de Qumrān pour symboliser la communauté de la Nouvelle Alliance : vii, 19, etc.
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PAN, mythologie
- Écrit par Robert DAVREU
- 2 422 mots
- 1 média
Selon une autre tradition, Pan serait le rejeton d'Hermès et de Pénélope alors que celle-ci, répudiée par Ulysse, traversait l'Arcadie pour retourner chez ses parents (Apollodore, Épitome, vii, 38 ; Cicéron, De nativa decorum, xxii, 36). Une autre version encore fait de Pan le fruit de l'union de Pénélope avec tous les prétendants, pendant l'absence d'Ulysse.
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DAMAS DOCUMENT DE
- Écrit par André PAUL
- 2 560 mots
Il y est question des « messies d'Aaron et d'Israël », d'une double figure messianique : le messie royal, « prince de la congrégation » et « rejeton de David », et le messie sacerdotal qui le précède, appelé aussi « scrutateur de la Loi ». De bons juges ont proposé de fixer aux années qui suivirent la prise de Jérusalem par Pompée (~ 63) la rédaction de l'Écrit sadocite par l'un des principaux responsables de la communauté de Qumrān.
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PISSEMSKI ALEXEÏ FEOFILAKTOVITCH (1820-1881)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 2 649 mots
Rejeton d'une vieille famille noble mais appauvrie de Kostroma, Pissemski est trop enraciné dans la vie provinciale (malgré des études à Moscou) pour partager les idées occidentalistes ; trop déclassé pour être solidaire des propriétaires terriens : il applaudit à la libération des serfs. Il connaît trop bien les défauts de son peuple pour l'idéaliser, d'où une certaine complaisance désabusée, une part de naturalisme, voire de cynisme dans ses œuvres.