Relaps
- Nom masculin invariant en nombre
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, se disait d'un converti retombé dans l'hérésie
Employé comme nom
- au figuré, qui recommence les mêmes fautes (récidiviste)
"relaps" dans l'encyclopédie
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COTON PIERRE (1564-1626)
- Écrit par Jean MEYER
- 1 605 mots
Le père Coton demeure pour l'histoire un symbole : qu'on songe à l'effet psychologique produit sur ses contemporains par sa désignation comme confesseur par un roi relaps et deux fois converti ; puis au choc ressenti par une partie de « l'opinion » du fait de l'assassinat d'Henri IV, alors que l'on attribuait aux Jésuites, et à juste raison, une doctrine précise du régicide.
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MOLAY JACQUES DE (1243 env.-1314)
- Écrit par Jean FAVIER
- 2 399 mots
Le soir même, les gens du roi firent exécuter Molay et le précepteur de Normandie, Charnay, conformément au droit médiéval qui punissait de mort les relaps. Molay monta sur le bûcher avec résignation et courage.
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CECCO D'ASCOLI FRANCESCO STABILI dit (1269-1327)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 2 439 mots
En juillet 1327, l'Inquisition florentine le fit arrêter et brûler comme relaps.
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SEGARELLI GHERARDO (mort en 1300)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 4 023 mots
L'évêque se contenterait, pour Segarelli, de la prison à vie, mais les intrigues de Manfredo, inquisiteur de Parme, lui arrachent la condamnation du prophète, qui est brûlé comme relaps à Parme en 1300. Malgré la persécution qui s'accentue, le nombre des apostoliques s'accroît avec le ralliement des franciscains dissidents ou fraticelles. L'un d'eux, qui tente de persuader Ubertin de Casale, un des chefs des spirituels, est dénoncé par lui et exécuté.
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RUBÉNI DAVID (1483 env.-env. 1538)
- Écrit par Gérard NAHON
- 4 127 mots
Salomon Molkho, livré à l'Inquisition, est envoyé au bûcher comme relaps, tandis que David Rubéni est transféré dans une prison espagnole pour avoir incité des « nouveaux chrétiens » à revenir au judaïsme. On ne sait pas exactement quand et comment il mourut (peut-être à Badajoz en 1538). L'aventure de David Rubéni demeure énigmatique. Certes, il a laissé un journal rédigé en hébreu (peut-être dû à son secrétaire Salomon Cohen de Prato), connu par un manuscrit de la Bibliothèque bodléienne d'Oxford, édité par A.