Reliquat
- Nom masculin singulier
Définition
- en finances, ce qui reste dû à la clôture d'un compte
- (vieilli) séquelle
"reliquat" dans l'encyclopédie
-
FIN DU CONTRÔLE DES CHANGES EN EUROPE
- Écrit par Marie-France BAUD-BABIC
- 1 617 mots
Le reliquat de contrôle des changes ne concernait plus que les particuliers, les résidents français ne pouvant détenir de compte à l'étranger ou de compte en devises en France (exception faite des écus). Conjuguée à la fixité du change dans le cadre du S.M.E., la mobilité accrue des capitaux imposera toutefois aux États membres, conformément au fameux triangle d'incompatibilité de Robert Mundell, qu'ils renoncent à l'autonomie de leur politique monétaire.
-
BELLEAU RÉMY ou REMI (1528-1577)
- Écrit par Hubert HARDT
- 2 392 mots
Son charme avait conquis tous les cœurs — y compris celui des poètes, ses rivaux, au point que l'année de sa mort ils éditèrent le reliquat de son œuvre dans le Remigii Belloquei poetae Tumulus.
-
SERVICE MILITAIRE
- Écrit par Jean DELMAS
- 2 743 mots
Le Code du service national établit que le service militaire s'étend jusqu'à l'âge de trente-cinq ans, dont dix mois dans le service actif (il était d'une année avant 1991), quatre dans la disponibilité et le reliquat dans la réserve. À cette notion classique de service militaire s'est superposée en France, depuis l'ordonnance de 1959 sur la défense, celle, plus large, de service national.
-
PROTESTANTISME LIBÉRAL
- Écrit par Jean-Louis KLEIN
- 3 475 mots
Cette attitude conduit souvent à réduire la foi à ce qui en est accessible aux méthodes employées, et à tenir le reliquat pour des affirmations d'une autre époque. Dans sa lutte contre l'autoritarisme politique ou ecclésiastique, le protestantisme libéral entend faire preuve d'une honnêteté intellectuelle dont ses représentants les plus éminents, des historiens tels que A.
-
BRĀHUĪ
- Écrit par Jean-Charles BLANC
- 4 586 mots
L'origine des Brāhuī est obscure, toutefois leur langue permet de penser qu'ils seraient un reliquat des populations dravidiennes ayant occupé la vallée de l'Indus avant l'arrivée des tribus indo-aryennes. Bien que riche d'emprunts au baloutche, au sindhī et au pashto, leur langue, parlée par 2,2 millions de personnes en 1998, constitue un dialecte isolé au milieu des autres dialectes indo-iraniens.