Relu

"relu" dans l'encyclopédie

• CATON D'UTIQUE (95-46 av. J.-C.)

  • Écrit par Joël SCHMIDT
  • 1 834 mots
  • 1 média

  C'est en apprenant la victoire des partisans de César à Thapsus, qu'il décide de se suicider en bon stoïcien, après avoir relu toute une nuit le Phédon de Platon, qui traite de l'immortalité de l'âme.

• MAYNARD FRANÇOIS (1582-1646)

  • Écrit par Jean MARMIER
  • 1 861 mots

  Mais il imprime une vigueur saisissante ou une douceur mélancolique à des odes (À la belle vieille, À Alcippe), des épîtres (À Flotte), des sonnets, et mérite d'être relu.

• PAINE ou PAYNE THOMAS (1737-1809)

  • Écrit par Ghislain de DIESBACH
  • 4 209 mots

  Sa dernière aventure est posthume : un de ses anciens ennemis, William Cobbett, devenu l'un de ses plus fervents admirateurs après avoir relu son œuvre, décide d'arracher ses ossements à son ingrate patrie d'adoption. Il le fait exhumer et l'emporte avec lui à Liverpool. Longtemps conservé dans un placard, le squelette de Thomas Paine, l'un des plus illustres publicistes de l'époque révolutionnaire, disparaîtra lors de la vente à l'encan du mobilier de William Cobbett.

• BENE CARMELO (1937-2002)

  • Écrit par Jean-Paul MANGANARO
  • 4 363 mots

  Chaque thème shakespearien – Roméo et Juliette (Paris, 1977), Richard III (1977), Othello (1979) ou Macbeth (Paris, 1983), Macbeth Horror suite (Paris, 1996) – est relu, et Bene n'en garde qu'un motif à peine perceptible, le revalorisant par une réécriture personnelle qui exalte ses qualités d'acteur en osant une constante mise en détresse du corps et de la voix.

• BRAUNSCHWEIG STÉPHANE (1964- )

  • Écrit par David LESCOT
  • 5 093 mots

  C'est avec le même Corsetti qu'il cosigne Docteur Faustus en 1993, montage de textes inspiré par le roman de Thomas Mann et soutenu par un dispositif vidéo sophistiqué, où le mythe de Faust est relu à la lumière d'une réflexion sur le réel et l'image virtuelle. Puisant constamment dans la dramaturgie allemande (Amphitryon et Le Théâtre de marionnettes de Kleist, 1994 ; Franziska de Wedekind, 1996, Dans la jungle des villes de Brecht, 1998), Braunschweig se veut l'adepte d'une théâtralité forte, dont il interroge constamment les procédés, y compris lorsqu'il s'attaque à Peer Gynt (1996), la saga qu'Ibsen n'imaginait pas pouvoir être représentée.