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Rembranesque

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en arts, propre au peintre Rembrandt

"rembranesque" dans l'encyclopédie

  • MOLENAER JAN MIENSE (1609/10-1668)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 3 764 mots

    Au cours des années 1640, la manière de Molenaer change fortement sous l'influence conjuguée du clair-obscur rembranesque et des sujets rustiques d'Adriaen van Ostade. Il peint alors un grand nombre de scènes d'intérieur dans des tons bruns où s'assemblent de façon compacte de petites figures stéréotypées tout à l'opposé de l'organisation dispersée et aérée de la première période (un exemple typique au musée de Bayeux sous le nom erroné de Tilborch).

  • VAN OSTADE LES

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 4 194 mots

    C'est dans cette période baroque et rembranesque que se situent autour de 1635-1640 quelques admirables et rares paysages d'un large souffle lyrique à la Georges Michel, immenses et panoramiques comme des Seghers ou des Rembrandt. Puis la manière de Van Ostade évolue vers un coloris plus froid et soigneusement appliqué, une perfection graphique de plus en plus insistante, de fines harmonies grisâtres avec des tons roses ou bleu argenté d'une grande et ferme douceur.

  • POTTER PAULUS (1625-1654)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 4 236 mots

    Fils et élève d'un peintre d'histoire rembranesque déjà fort estimable qui s'établit à Amsterdam en 1631, Pieter Potter, Paulus reste dans l'histoire des arts comme un peintre étonnamment doué, très précoce, mais ayant pu à peine donner toute sa mesure, puisqu'il meurt très jeune, à l'âge de vingt-neuf ans. En 1646, il est signalé à Leyde et entre alors dans la Gilde des peintres.

  • FABRITIUS CAREL (1622-1654)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 4 626 mots
    • 1 média

    Une matière crémeuse, l'usage de fonds clairs irradiants par leur seule texture picturale, un goût très prononcé pour les perspectives et les cadrages spatiaux, la fusion de la couleur et de la lumière poussée jusqu'à la plus grande logique (qui entraîne l'abandon du fameux clair-obscur rembranesque), un silence et un calme pictural de plus en plus sensibles, contrastant avec l'agitation baroque et le luminisme mystérieux des années 1640 chers à Rembrandt, apportent à Delft, vers 1650, une irremplaçable note prévermeerienne.

  • DOU GÉRARD (1613-1675)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 5 043 mots

    Le travail du pinceau est encore apparent, mais la spiritualité rembranesque est absente : cela est encore plus sensible dans les quelques scènes d'intérieur baignées d'une soigneuse et habile pénombre que Dou a su imiter de Rembrandt avec talent au cours de cette première période leydoise ; ainsi, chez Gérard Dou, les objets et les êtres, la lumière et les choses se juxtaposent mais ne s'interpénètrent pas, se détaillent et s'équilibrent entre eux mais ne forment pas cette profonde et vivante unité organique et narrative qui fait tout le charme humain, toute l'émotion prenante de Rembrandt ; en témoignent bien des œuvres comme Les Parents de Tobie à Londres ou l'Autoportrait au chevalet de la collection Henle à Duisburg, qui ont été l'un et l'autre très efficacement retouchés par Rembrandt lui-même (par exemple le visage si mobile et émouvant du jeune Dou dans le tableau de la collection Henle, par ailleurs soigneux, lisse et irréprochable dans le rendu des orfèvreries luisantes du premier plan).

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