Remonter
- Verbe à l'infinitif
Définition
- monter de nouveau
- s'élever, se porter vers le haut
- s'élever de nouveau
- aller, revenir vers la source
- naviguer dans la direction du vent
- avoir son origine (ça remonte à des années)
- par extension, au figuré, revenir sur les traces du passé ( remonter le temps)
- rejoindre, rattraper
- parcourir dans le sens inverse du courant
- par extension, au figuré, aller de l'avant malgré les difficultés
- en botanique, fleurir une seconde fois en parlant de certaines plantes
- assembler de nouveau
- porter en haut de nouveau, relever
- en technologie, remettre en état de marche un mécanisme ou un appareil
- en joaillerie, mettre une nouvelle monture ( remonter une pierre précieuse)
- monter à nouveau ce qui était démonté
- réassortir, pourvoir à nouveau du nécessaire
- rendre des forces, de l'énergie
- en théâtre, reprendre une mise en scène, une pièce, au théâtre
- au figuré, s'accroître après avoir baissé
A la forme pronominale
- reprendre des forces
- se réconforter
Expressions autour de ce mot
- remonter le moral : redonner courage
- remonter la pente, le courant : réagir
- remonter à : avoir son origine dans le passé
"remonter" dans l'encyclopédie
-
REMONTÉES MÉCANIQUES
- Écrit par Michel FRYBOURG
- 8 406 mots
Les premiers téléphériques ont été réalisés aux xive et xve siècles en Europe et au Japon à des fins militaires. Mais leur développement réel, dans les mines et les forêts, a dû attendre la maîtrise du tréfilage (étirage à froid des fils métalliques), au milieu du xixe siècle. Les engins à câbles de tous types ne se sont véritablement répandus qu'à partir de 1945, bien que certaines réalisations audacieuses soient antérieures (funiculaire de Lyon en 1868, téléphériques du Wetterhorn en 1908, des glaciers à Chamonix en 1927 et du Brévent en 1932).
-
CARPOCRATE & CARPOCRATIENS
- Écrit par Richard GOULET
- 2 257 mots
Les hommes sont, dans ce monde, assujettis aux lois de ces créateurs et doivent remonter vers le Père. Jésus, le fils de Joseph, est pour ces gnostiques non pas un Sauveur, mais l'idéal de l'homme juste, qui a gardé vivant en lui le souvenir du Père inengendré et qui est remonté vers lui par le mépris des créateurs du monde et le dédain de leurs lois.
-
MATAMORE
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 583 mots
Son nom signifie tueur de Maures ; ses origines peuvent remonter au théâtre latin, où on trouve déjà ce personnage sous les traits du miles gloriosus de Plaute. Corneille l'introduisit en France dans L'Illusion comique, et il fut assimilé par les Italiens aux côtés de Rodomont, Fracasse, Fierabras. Ce vantard peureux est devenu un type, et le nom commun de matamore désigne ceux qui se glorifient d'exploits imaginaires.
-
ANGUS MAC FERGUS (mort en 761?) roi des Pictes (731-? 761)
- Écrit par Paul QUENTEL
- 734 mots
Un document fait remonter sa mort à 759, mais plusieurs autres la fixent en 761. Selon certaines sources, son règne fut intermittent. Il eut à livrer bataille à d'autres chefs pictes, aux Irlandais du royaume de Dalriada, aux Bretons (Gallois) et aux Anglais. En 736, il s'empara de Dunadd, la principale forteresse de Dalriada. En 756, il s'allia au roi Eadberht de Northumbrie contre les Bretons du royaume de Strathclyde et attaqua leur capitale, Dumbarton, la « forteresse des Bretons ».
-
CRATINOS (520-env. 423 av. J.-C.)
- Écrit par Alain LABROUSSE
- 852 mots
On ne possède que des fragments des vingt et une pièces qui lui sont attribuées, et dont la plus ancienne doit remonter à ~ 450. Ses comédies, comme celles d'Aristophane, semblent être un mélange de parodie de la mythologie et d'allusions à des faits locaux. Dans La Cruche, qui l'emporta sur Les Nuées d'Aristophane et obtint le premier prix lors du concours dramatique athénien de ~ 423, Cratinos exploita plaisamment son propre penchant à l'abus d'alcool (caricaturé l'année précédente dans Les Chevaliers d'Aristophane), en montrant son « épouse » Comédia se plaignant de la liaison de l'auteur avec son oisive maîtresse, l'Ivresse.