Remords
- Nom masculin invariant en nombre
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- sentiment douloureux, honte que peut provoquer la conscience après une mauvaise action
Forme dérivée du verbe « remordre »
"remords" dans l'encyclopédie
-
MACBETH (mort en 1057) roi d'Écosse (1040-1057)
- Écrit par Paul QUENTEL
- 1 205 mots
Il est très vite frappé par le remords, tandis que son épouse, elle, garde son sang-froid. Mais, finalement, lady Macbeth est également atteinte par le remords et se suicide. Macbeth est vaincu et tué par Malcolm, fils de Duncan.
-
WAGNER HEINRICH LEOPOLD (1747-1779)
- Écrit par Lore de CHAMBURE
- 3 586 mots
Au cours de cette même année 1775, Wagner publie une tragédie (cette fois signée de son nom) en six actes, Le remords qui fait suite à l'action (Die Reue nach der Tat) : consciente du rang qu'elle occupe dans la société, l'épouse d'un conseiller juridique s'oppose au mariage de son fils avec la fille d'un cocher. À la suite de quoi, le jeune homme sombre dans la folie et la jeune fille dans le poison.
-
UNE FILLE, QUI DANSE (J. Barnes) Fiche de lecture
- Écrit par Vanessa GUIGNERY
- 5 731 mots
Tony dit du remords que c’est un sentiment primitif et violent, car sa caractéristique essentielle est qu’on ne peut rien y faire, puisqu’il est trop tard pour réparer ce qui a été brisé. Dans Rien à craindre, Julian Barnes se demande pourquoi son grand-père affirma que le remords est la pire émotion qui soit et si lui-même n’est pas guetté par ce sentiment.
-
LILLO GEORGE (1693-1739)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 169 mots
De plus, le fait que le nœud du drame soit le remords et le repentir du coupable témoigne d'une confiance sentimentale dans l'efficacité morale et civilisatrice des bons sentiments. Le Marchand de Londres a influencé le développement du théâtre bourgeois tant en Grande-Bretagne qu'en Allemagne (Lessing) et en France (Diderot). On peut encore citer de Lillo : The Christian Hero (1735), Fatal Curiosity (1736), Marina (1738), et l'adaptation inachevée d'une tragédie élisabéthaine anonyme, Arden of Feversham.
-
BORIS GODOUNOV (M. P. Moussorgski)
- Écrit par Christian MERLIN
- 1 225 mots
- 1 média
Plus encore que Boris, le tsar infanticide qui se meurt rongé par le remords et les hallucinations, le protagoniste est le chœur, véritable porte-parole du peuple de Russie. La censure a d'ailleurs bien senti le caractère subversif et anti-tsariste du livret et a refusé la version originale de 1869, en sept scènes, obligeant Moussorgski à en modifier certains aspects dans une nouvelle mouture écrite en 1871 et 1872.