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Remous

  • Nom masculin invariant en nombre

Définition

  1. tourbillon de l'eau, agitée ou franchissant un obstacle
  2. turbulence de l'air
  3. au figuré, agitation, mouvements rapides et désordonnés (les remous de la foule)

"remous" dans l'encyclopédie

  • LOSONCKI PAL (1919-2005)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 858 mots

    Dans les remous des années 1950, il dirige cette entreprise collectiviste avec assez d'habileté pour être nommé ministre de l'Agriculture en 1960, mandat qu'il exerce pendant sept ans, dans l'atmosphère relativement libérale qui succède progressivement aux sursauts de la reprise en main de 1956. Dans cette atmosphère de déclin du dirigisme soviétique, Losoncki assume, de 1967 à 1987, la double fonction de président du Présidium et de président de la République populaire de Hongrie.

  • MACLEOD JOHN JAMES RICHARD (1876-1935)

    • Écrit par Samya OTHMAN
    • 1 038 mots

    Cette attribution a suscité quelques remous au sein du comité scientifique du Nobel, puisque la participation effective de McLeod aux expériences a été contestée par Banting lui-même, ému de voir écarter de cette distinction, son jeune collaborateur Charles Best.

  • MARINE, genre pictural

    • Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
    • 4 869 mots
    • 2 médias

    Comme le paysage, la peinture de genre et la nature morte, la peinture de marine naît chez les Flamands, et grâce aux Van Eyck : dans les Heures de Turin, la représentation des bateaux échoués sur la grève où déferlent les vagues, les remous secouant la barque de saint Julien témoignent d'une sensibilité, d'une attention aux choses de la mer qui seront celles des grands peintres de marine néerlandais.

  • TIMOTHÉOS (1re moitié IVe s. av. J.-C.)

    • Écrit par Bernard HOLTZMANN
    • 1 860 mots

    155, Athènes) renouvelle le motif de la Victoire, en lui donnant un mouvement ascensionnel : au lieu d'atterrir, elle prend son vol dans un grand remous d'étoffe que le vent commence à gonfler. La torsion du corps sous le vêtement qui le révèle, l'épaisseur mouvementée du manteau témoignent d'un lyrisme emphatique qu'on s'efforce de retrouver sur certaines plaques de la frise du Mausolée d'Halicarnasse, puisque Timothéos serait, vers ~ 350, le créateur du côté sud de cette frise, selon Pline (XXXVI, 31).

  • STILLER MAURITZ (1883-1928)

    • Écrit par Hubert HARDT
    • 1 893 mots
    • 1 média

    Dans les remous (Sången om den eldröda blomman, 1918), d'après le roman du Finlandais Linnankoski, Le Trésor d'Arne (Herr Arnes Peningar, 1919), Le Vieux Manoir (Gunnar Hedes Saga, 1922), et la Gösta Berlings Saga (1924), tous trois inspirés de Selma Lagerlöf, témoignent d'un style authentique et personnel bien que soient repris les apports essentiels de Sjöström : l'alliage contrapuntique du mysticisme avec le réalisme, l'approfondissement du folklore national par le sens du mystère des êtres, un moralisme naïf et puritain, enfin la maîtrise de la composition picturale, et cet art de la lumière qui nous ont valu quelques-unes des séquences les plus exemplaires du cinéma muet.

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