Renga
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- (mot japonais) en poésie, style de poésie japonaise
"renga" dans l'encyclopédie
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ASHIKAGA YOSHIMASA (1436-1490)
- Écrit par Jacqueline PIGEOT
- 2 250 mots
Ces moines, qui appartiennent soit à l'une des sectes de la Terre pure (Jishū), soit au zen, rassemblent une prodigieuse collection d'œuvres d'art chinoises (Song et Yuan), renouvellent ou codifient de multiples formes artistiques : peinture (suiboku-ga et yamato-e), jardins (jardins secs ou kare-sansui), poésie (renga) et théâtre (nō), enfin l'art du thé (wabi-cha) et des fleurs (tatebana), ces deux derniers amenant un grand essor de la poterie.
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FUJIWARA NO TEIKA ou SADAIE (1162-1241)
- Écrit par René SIEFFERT
- 2 120 mots
Infatigable, en dépit d'une santé toujours chancelante, Teika a laissé une œuvre immense : un journal tenu pendant cinquante-six ans, à partir de sa dix-neuvième année, le Meigetsu-ki ; quelque quatre mille tanka (poèmes de trente et une syllabes), des renga, des poèmes en chinois (dans son journal) ; des traités de poétique ; des copies et commentaires de recueils de poésie et de romans classiques ; quelques romans aussi, œuvres de jeunesse.
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BASHŌ (1644-1694)
- Écrit par René SIEFFERT
- 8 092 mots
Maître incontesté du haikai-renga, du « poème libre en chaîne », qu'il pratiquait assidûment avec ses disciples, il fit du haiku, poème en dix-sept syllabes, un mode d'expression privilégié, mais excella surtout dans le haibun, prose poétique ponctuée de haiku. Un poète pèlerin Issu d'une famille de bushi (guerriers), vassale des châtelains d'Ueno dans la province d'Iga, le jeune Munefusa avait été dès son enfance attaché en qualité de page à la personne de l'héritier de son seigneur, Tōdō Yoshitada.
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ASHIKAGA YOSHIMITSU (1358-1408)
- Écrit par Jacqueline PIGEOT
- 3 359 mots
- 1 média
le poète de renga Nijō no Yoshimoto). Un de ses titres de gloire est d'avoir protégé Kan.ami et Zeami, les créateurs du nō, art où l'on retrouve les goûts de Yoshimitsu pour le faste allié à la rigueur. Période de stabilité dans un siècle déchiré par les guerres intestines, le shōgunat de Yoshimitsu a donné à la civilisation du Japon une de ses images les plus brillantes, tandis que ce personnage, guerrier et aristocrate, homme de plaisir et protecteur du zen, administrateur et esthète, reste une des figures attachantes de ce temps.
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QUELQUE CHOSE NOIR, Jacques Roubaud Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 4 868 mots
Le poète des « Tombeaux de Pétrarque » (Dors, 1981), traducteur passionné de formes fixes (sonnet, renga japonais, sextine médiévale) et des troubadours (Les Troubadours : anthologie bilingue, 1980 ; La Fleur inverse : essai sur l’art formel des troubadours, 1986), vit une passion complexe avec celle qui devient son épouse en 1980. Venue en France pour préparer une thèse sur le style et l’image dans l’œuvre du philosophe Ludwig Wittgenstein, Alix Cléo Roubaud tient un journal qui mêle la réflexion sur la lumière et la connaissance par le travail photographique à l’expérience de sa propre disparition.