Renifler
- Verbe à l'infinitif
Définition
- aspirer fortement par le nez en produisant un bruit
- sentir, pressentir
- suspecter
"renifler" dans l'encyclopédie
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LANGUE ORIGINELLE
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 9 647 mots
Une autre explication s'adresse aux vocalisations humaines fondamentales, comme grogner, renifler ; elle postule un transfert des sonorités animales aux sonorités humaines de base. À ce type de signaux appartiennent les exclamations involontaires de jouissance, de souffrance, d'effort. Selon la théorie d'Ivan Fónagy, les premiers sons furent de même type phonétique que les premières articulations du bébé.
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SWIFT JONATHAN (1667-1745)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 29 805 mots
- 1 média
Suprême tentative d'attenter au mal public, de prendre la vie dans son ensemble, l'homme dans sa totalité, de le regarder au microscope ou au télescope, de lui fouiller les entrailles, d'examiner les loupes, les ulcères, de renifler les excréments, de lui tendre le miroir de la vérité, celui qui déforme les traits, le fait grimacer dans les halos de ses reflets, de plonger la sonde par-delà même la chair, pour lui dire enfin : regarde-toi, créature, et dis-moi donc si le yahoo que j'ai rencontré au pays des Houyhnhnms est une caricature de ta personne, ou un véritable portrait ! La charité chrétienne est ainsi poussée à son paroxysme, comme après les grands meurtres où le bourreau s'attendrit.
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LANGUES TYPOLOGIE DES
- Écrit par Loïc DEPECKER
- 45 917 mots
; – les événements physiques (affects de santé, expériences physiologiques, sensations, conditions passagères) : « avoir le nez bouché », « avoir la chair de poule », « avoir le hoquet », « sentir des chatouillements », « renifler », « pleurer », « transpirer », « tousser », « vomir », etc. ; – les émotions et sentiments : « aimer », « être angoissé », « être en colère », « être content », « être découragé », « être déçu », « être triste », etc.
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ISLAM (La religion musulmane) Pratiques et rituels
- Écrit par Toufic FAHD
- 46 654 mots
- 1 média
On doit d'abord se laver les mains à trois reprises, puis les plonger dans le récipient pour y puiser de l'eau et se rincer la bouche à trois reprises ; se curer les dents avec le doigt ; renifler de l'eau à trois reprises et la rejeter vivement en plaçant la main sur le nez (comme on fait pour se moucher) ; prendre de l'eau avec les deux mains (ou bien avec la droite et la verser sur les deux mains), la porter à son visage et le laver des deux mains à partir du haut du front (depuis la racine des cheveux) jusqu'à l'extrémité du menton et tout le pourtour de la face, des os de la mâchoire aux tempes, se passer les mains sur les parties en retrait de l'extérieur des paupières, sur les rides du front et sous l'extrémité molle du dehors du nez (on refait ce lavage trois fois, en secouant sa barbe pour que l'eau pénètre et ne reste pas adhérente aux poils) ; se laver les mains, trois ou deux fois, d'abord la droite, ensuite la gauche, en versant l'eau dessus, en les frottant énergiquement l'une avec l'autre jusqu'aux coudes, et en entrelaçant les doigts des deux mains ; prendre de l'eau avec la main droite, la verser dans la paume de la gauche et se les passer toutes les deux sur la tête en commençant par le devant, c'est-à-dire au point où les cheveux commencent normalement à pousser, les bouts des doigts des deux mains étant réunis sur la tête et les pouces reposant sur les tempes ; passer alors les deux mains, en frottant jusqu'au point où s'arrêtent les cheveux, sur la nuque, puis les ramener à leur point de départ ; passer les deux pouces derrière les oreilles en les ramenant aux tempes ; se verser de l'eau sur les index et les pouces (ou les plonger simplement dans l'eau) et se les passer sur les oreilles devant et derrière (les femmes se passent les mains mouillées sur les deux mèches pendantes, mais non sur le mouchoir enroulant les cheveux, puis, en les ramenant, les introduisent sous les tresses) ; se laver les deux pieds, le droit puis le gauche.
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MATIÈRE
- Écrit par Jacques GUILLERME et Hélène VÉRIN
- 58 834 mots
- 1 média
Les difficultés inhérentes à ses conceptions le contraignirent encore à des formules étranges ; ainsi cet adage : « Rien ne se porte par l'instinct de sa nature à son contraire », qui paraît dans la justification que fait l'auteur du mouvement local et où un Gassendi ne se privera pas de renifler des relents d'aristotélisme. Désormais, la progression « scientifique » des représentations de la matière achoppera sur le problème de l'action à distance entre corps, aux diverses échelles que la mécanique avait à considérer.