Repasseuse
- Nom féminin singulier
Définition
- celle qui repasse le linge
- celle qui vérifie les pièces dans certaines industries
- machine à repasser le linge
"repasseuse" dans l'encyclopédie
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PARIS 1874. INVENTER L'IMPRESSIONNISME (exposition)
- Écrit par Robert FOHR
- 6 641 mots
- 1 média
Un art de la modernité L’exposition du musée d’Orsay a cependant plusieurs mérites, dont celui de montrer le rôle joué par celle du boulevard des Capucines dans l’affirmation des sujets « modernes » à travers une trentaine de tableaux où la vie urbaine et la mode (Monet, La Parisienne, 1874 ; Cardiff, Museum Wales), les lieux de spectacle (Renoir, La Loge, 1874 ; Londres, The Courtauld), le travail (Degas, La Repasseuse, 1869 ; Paris, musée d’Orsay) constituent un nouveau répertoire.
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UNE AFFAIRE DE FAMILLE (H. Kore-eda)
- Écrit par René MARX
- 6 170 mots
- 1 média
La mère (est-elle l’épouse du précédent ?) est repasseuse. La belle-sœur (mais de qui ?) « remue les seins » dans un peep-show minable. Le tenancier de cet établissement douteux surveille les audaces de ses pensionnaires. Si leurs prestations se faisaient plus ardentes, la maison serait fermée par les autorités. Comme souvent au Japon, il s’agit d’être dans la bonne mesure, et tout excès est regrettable.
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SENTIMENT
- Écrit par Olivier REBOUL
- 19 578 mots
On le voit déjà avec la douleur ; la repasseuse de Degas sent la température du fer en le plaçant contre sa joue ; si le fer était brûlant, elle ne sentirait plus le fer, mais sa joue ! Les sentiments profonds sont encore plus subjectifs, en ce qu'ils intéressent non plus tel organe mais le corps, non plus tel objet mais le monde. « J'entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde », chante Eluard.
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GIONO JEAN (1895-1970)
- Écrit par Laurent FOURCAUT
- 34 141 mots
Origines Jean Giono est né à Manosque, le 30 mars 1895, d'un père cordonnier originaire du Piémont, dont la belle figure de guérisseur libertaire a marqué l'écrivain, et d'une mère repasseuse. Une aura mythologique entoure cette famille pauvre, dans Jean le Bleu ou dans Le Poète de la famille (1942), qui évoque sur le mode légendaire la famille de la tante Marguerite Fiorio ; quant au grand-père carbonaro, dit Jean-Baptiste, il est une des sources d'Angelo, mais occupe surtout une place capitale dans le scénario imaginaire que l'œuvre va déployer : prototype mythique d’un homme qui serait de plain-pied avec le réel, dût-il en mourir.