Repeint

"repeint" dans l'encyclopédie

• LALLEMANT ou LALLEMAND GEORGES (1575 env.-env. 1635)

  • Écrit par Claude LAURIOL
  • 1 692 mots

  Il n'en reste, en toute certitude, qu'un tableau de 1611 en grande partie repeint (Ex-voto des échevins de Paris, musée Carnavalet, Paris), Assomption (vers 1618-1620) de la voûte de la chapelle de la Vierge, Vierge de pitié à Saint-Nicolas-des-Champs à Paris (1620), une gravure originale (Salomé recevant la tête de saint Jean-Baptiste) et le dessin des Évangélistes Jean et Matthieu (Louvre, Paris), identifiable d'après une gravure de L.

• PRÉDELLE

  • Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
  • 3 086 mots

  Celui-ci fut alors repeint : trois scènes de la vie de saint Ansano remplacèrent l'histoire des Carmes, tandis que, sur le panneau central, saint Antoine abbé remplaçait Élie. En 1936, une restauration permit de restituer le prophète et les carmes. En 1954, on retrouva, à la pinacothèque de Sienne, les quatre autres compartiments de la prédelle et deux des panneaux supérieurs (deux autres sont dans la collection Rabinowitz ; deux autres sont perdus ou attendent leur identification).

• NOHAIN JEAN (1900-1981)

  • Écrit par Robert de LAROCHE
  • 3 842 mots

  Son humour sera grinçant avec Hanns Eisler (Mon oncle a tout repeint), satirique avec Francis Poulenc (La Reine de Saba), et ses opérettes – avec Mireille et Claude Pingault – seront de gros succès, dont il faut retenir au moins Plume au vent et Le Bal des pompiers. En 1923, Jean Nohain découvre ce qu'on nomme encore la T.S.F., au Poste Radiola. Il y crée le premier jeu radiophonique jamais inventé : « Avec quoi faisons-nous ce bruit ? » ; tout comme il sera le premier, au début des années 1930, alors que seul le « direct » se pratique, à proposer une émission pré-enregistrée : « Le Salon des amis de Mireille », sur le Poste Parisien.

• EDWARDS BLAKE (1922-2010)

  • Écrit par Joël MAGNY
  • 5 182 mots

  Avec Opération jupon (1959), où un sous-marin militaire repeint en rose recueille cinq infirmières-officiers en détresse à la grande joie de Cary Grant et de Tony Curtis, apparaît le fil conducteur de l'œuvre d'Edwards, le burlesque. Dédié à Laurel et Hardy, The Great Race (La Plus Grande Course autour du monde, 1965) indique clairement qu’il se rattache à l'école de Hal Roach et non à celle de Mac Sennett : slowburn et batailles de tartes à la crème comme armes de destruction massive du décor.

• RECALCATI ANTONIO (1938-2022)

  • Écrit par Alain JOUFFROY et Encyclopædia Universalis
  • 5 874 mots

  Procédant à une relecture sarcastique et tendre des tableaux métaphysiques de Giorgio De Chirico, il les repeint à sa manière en 1973, en y introduisant de nombreuses allusions aux spaghettis et aux salamis. Mais c'est en répondant à la proposition d'Alain Jouffroy – rendre hommage à François Topino-Lebrun, seul peintre de l'époque révolutionnaire française guillotiné (par ordre de Bonaparte) en 1801 –, qu'il accomplit quelques-uns des tableaux les plus fidèles à sa pensée dramaturgique : le chevalet y est identifié à la guillotine.