Repentant
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
Employé comme adjectif
- qui se repent
Employé comme nom
- en religion, pénitent
Forme dérivée du verbe « repentir »
"repentant" dans l'encyclopédie
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DES BARREAUX JACQUES (1599-1673)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 1 519 mots
pieux (où le pécheur repentant déclare accepter le châtiment qui l'attend, sans désespérer de la miséricorde divine) et un fragment de chanson dans lequel Pascal a vu le résumé de sa pensée (« Et par ma raison je bute / À devenir beste brute »). Mais un érudit moderne, F. Lachèvre, a découvert dans les recueils collectifs de poésies de l'époque une cinquantaine de pièces — sonnets, élégies, stances, chansons — qui ou bien sont signées Des Barreaux, ou bien peuvent lui être attribuées avec une extrême vraisemblance, en particulier des vers amoureux adressés à Marion Delorme (dont le poète a été le premier amant) et une série de sonnets « libertins », écrits dans une belle langue ferme, où l'auteur proclame la vanité de l'homme et de sa raison et déplore la fatalité de la mort qui le précipitera dans le néant.
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HERMAS LE PASTEUR D'
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 931 mots
Elles manifestent allégoriquement la gravité du péché et la miséricorde de Dieu, qui permet au pécheur repentant d'être pardonné une seconde fois — qui sera la dernière — des fautes commises après le baptême. À partir de la cinquième vision, un ange vêtu en berger — origine du titre de l'œuvre — explique les allégories. Le texte revêt alors un caractère plus éthique ; il énonce douze préceptes moraux (objet de la IIe partie) et illustre au moyen de dix « similitudes » (paraboles) la béatitude promise aux vertueux (IIIe partie).
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BRAUN MATHIAS BERNARD (1684-1738)
- Écrit par Georges BRUNEL
- 1 925 mots
Les petits modèles de Braun (Saint Pierre repentant, 1719, Galerie nationale, Prague, ou La Foi des mêmes années, également à la Galerie nationale de Prague) permettent de bien voir comment Braun recherche tout d'abord une espèce de puissance d'expression emphatique au moyen de silhouettes qui se tordent et de drapés quasi convulsifs. C'est un lieu commun des historiens tchèques de voir en Braun leur Bernin tandis que Brokoff serait leur Algarde ; le parallèle est, comme toujours, discutable, mais il est certain que Braun apporte en Bohême un expressionnisme violent qui lui confère une place spéciale dans son milieu d'adoption.
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OCHIKUBO MONOGATARI (Xe s.)
- Écrit par René SIEFFERT
- 2 171 mots
Devenu plus tard Grand Ministre, il s'ingéniera à venger sa femme en persécutant les parents indignes, jusqu'à ce que le conseiller repentant obtienne son pardon ; sans rancune, l'ancienne « Demoiselle de la cave » établira ses demi-sœurs et assurera les vieux jours, non seulement de son père, mais aussi de sa belle-mère. Le véritable sujet de ce conte étiré aux dimensions d'un roman (environ trois cents pages dans les éditions courantes) est toutefois moins la persécution d'une enfant abandonnée par un père faible aux caprices d'une marâtre, que celle d'une ascension sociale et politique dans un milieu qui, par bien des traits, fait déjà penser au monde clos du Genji monogatari.
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GERSHOM DE METZ (960 env.-1028)
- Écrit par Gérard NAHON
- 2 329 mots
Ces ordonnances, ou taqqānōt, interdisent sous peine de ḥ'erem (excommunication) la bigamie (que la loi mosaïque ne prohibe point), la répudiation d'une épouse contre sa volonté, la lecture de lettres privées destinées à des tiers, le rappel de sa défaillance à un apostat repentant, la modification d'un texte talmudique. Une taqqana attribue encore à R.