Repliement
- Nom masculin singulier
Définition
- action de replier, de se replier
"repliement" dans l'encyclopédie
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PROTÉINES Structures
- Écrit par Philippe BRION, René LAFONT et Encyclopædia Universalis
- 34 494 mots
- 6 médias
Le repliement cotraductionnel réduit donc le problème du repliement d'un grand polypeptide au repliement de ses modules indépendants que sont les domaines. De façon intéressante, la distribution des tailles de ces « unités de repliement » est uniforme dans les trois règnes (eubactéries, archéobactéries, eucaryotes) et se situe dans l'intervalle 100-300 résidus.
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KLUG AARON (1926-2018)
- Écrit par Georges BRAM
- 1 555 mots
Il détermine également par cristallographie la structure de l'ARN de transfert et décrit de manière précise le repliement de la molécule d'ADN, qui peut s'enrouler sur des protéines particulières, les histones, et former des nucléosomes. En 1982, Klug reçoit le prix Nobel de chimie. Il est anobli en 1988 et préside de 1995 à 2000 la Royal Society.
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WARSHEL ARIEH (1940- )
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 912 mots
- 1 média
Il oriente ensuite ses recherches vers la biochimie théorique et les calculs assistés par ordinateur des réactions enzymatiques et résout, en 1975, avec Michael Levitt la simulation numérique du repliement des protéines, le processus qui assure la fonctionnalité des protéines. À partir de 1976, Warshel enseigne à l’université de Californie du Sud à Los Angeles où il est nommé professeur en 1984.
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DÉCOUVERTE DU PRION
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 2 000 mots
Les prions sont des protéines de repliement anormal, capables de se répliquer en imposant leur conformation à des protéines homologues, par ailleurs normales. Après avoir montré que ces agents infectieux ne contiennent pas d’acide nucléique et sont des protéines, Prusiner propose de les nommer « prions » (pour proteinaceous infectious particles). Jusqu'en 1996, on a pensé qu’ils étaient caractéristiques d'une espèce animale, mais un franchissement de la barrière d'espèce est mis en évidence lors de l'épidémie d'encéphalite spongiforme (ESB, dite « maladie de la vache folle », identifiée en 1986 au Royaume-Uni) chez les bovins, puis transmise dans un petit nombre de cas à l'homme.
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LEVITT MICHAEL (1947- )
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 198 mots
- 1 média
Il a écrit et fait évoluer de nombreux logiciels qui permettent de réaliser des programmes complexes de modélisation et d’interface graphique dans le but premier de comprendre le repliement des chaînes de polypeptides en protéines de structures originales, notamment en élucidant le rôle des interactions hydrophobiques dans ce processus. Il a également contribué à faire progresser de façon décisive la compréhension des complexes moléculaires de grande taille d’intérêt biomédical, tels que les polymérases de l’ARN, en parvenant à modéliser les forces qui agissent aux diverses échelles du monde physique – du monde quantique des orbitales atomiques au traitement statistique des grands systèmes en passant par les forces classiques électromagnétiques ou gravitationnelles.